

Months of high inflation, both in the United States and globally, have fueled intense debates about both root causes and potential solutions. Here, Jason Furman of Harvard University and James K. Galbraith of the University of Texas, Austin, offer opposing perspectives on what has become the year’s biggest economic-policy challenge.
LONDRES – Dix années s’étant écoulées depuis le début de la Grande Récession, c’était l’occasion pour l’économiste et prix Nobel Paul Krugman de publier un élégant essai, dans lequel l’auteur souligne le peu de changement observé dans le débat autour des causes et conséquences de la crise ces dix dernières années. En effet, si la Grande Dépression des années 1930 a donné naissance à l’économie keynésienne, et la stagflation des années 1970 produit le monétarisme de Milton Friedman, la Grande Récession n’a entraîné aucun virage intellectuel comparable.
C’est ce que déplorent les jeunes étudiants en économie, eux qui avaient espéré une réponse beaucoup plus inspirée de la part de la profession. Pourquoi cette réponse n’a-t-elle pas eu lieu ?
Comme l’on pouvait s’y attendre, Krugman répond à cette question de manière habile : la vieille macroéconomie a tout simplement « suffi ». Elle a permis d’empêcher une nouvelle Grande Dépression. Les étudiants sont donc invités à oublier leurs rêves, et à se contenter d’apprendre leurs leçons.
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