LONDRES – Avant qu’il soit président, Donald Trump avait construit son personnage de téléréalité sur la formule : « Vous êtes viré. » C’est aujourd’hui le peuple américain qui l’a viré. Et la défaite de Trump porte aussi un coup dévastateur aux populistes nationalistes en Europe et ailleurs. Pourrait-il s’avérer mortel ?
Les marais qui ont donné naissance au populisme nationaliste n’ont pas été asséchés. Trop de gens se sentent encore lésés par la dégradation perçue (ou crainte) de leur situation économique et sociale ou déconsidérés, voire maltraités par les responsables politiques. La stagnation des salaires, la désindustrialisation et l’injustice économique posent encore de graves problèmes. Beaucoup sont convaincus que l’immigration et l’évolution culturelle font peser sur leur sécurité et leur mode de vie une menace. La crise du Covid-19 a renforcé ces anxiétés.
La persistance de ces peurs et de ces frustrations s’est traduite dans les résultats des élections aux États-Unis. Si le président élu Joe Biden en sort vainqueur, avec une avance sur Trump supérieure à cinq millions de voix – soit l’équivalent de 3,4 points de pourcentage –, plus de 72 millions d’Américains ont néanmoins voté pour le président sortant.
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At the end of European Communism, there was a widespread, euphoric hope that freedom and democracy would bring a better life; eventually, though, many lost that hope. The problem, under both Communism and the new liberal dispensation, was that those pursuing grand social projects had embraced ideology instead of philosophy.
considers what an Albanian Marxist philosopher can tell us about liberty in today's world.
For the US, Slovakia's general election may produce another unreliable allied government. But instead of turning a blind eye to such allies, as President Joe Biden has been doing with Poland, or confronting them with an uncompromising stance, the US should spearhead efforts to help mend flawed democracies.
reflect on the outcome of Slovakia's general election in the run-up to Poland's decisive vote.
LONDRES – Avant qu’il soit président, Donald Trump avait construit son personnage de téléréalité sur la formule : « Vous êtes viré. » C’est aujourd’hui le peuple américain qui l’a viré. Et la défaite de Trump porte aussi un coup dévastateur aux populistes nationalistes en Europe et ailleurs. Pourrait-il s’avérer mortel ?
Les marais qui ont donné naissance au populisme nationaliste n’ont pas été asséchés. Trop de gens se sentent encore lésés par la dégradation perçue (ou crainte) de leur situation économique et sociale ou déconsidérés, voire maltraités par les responsables politiques. La stagnation des salaires, la désindustrialisation et l’injustice économique posent encore de graves problèmes. Beaucoup sont convaincus que l’immigration et l’évolution culturelle font peser sur leur sécurité et leur mode de vie une menace. La crise du Covid-19 a renforcé ces anxiétés.
La persistance de ces peurs et de ces frustrations s’est traduite dans les résultats des élections aux États-Unis. Si le président élu Joe Biden en sort vainqueur, avec une avance sur Trump supérieure à cinq millions de voix – soit l’équivalent de 3,4 points de pourcentage –, plus de 72 millions d’Américains ont néanmoins voté pour le président sortant.
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