roubini124_Chip SomodevillaGetty Images_trump

Economics

Trump contra la economía

Dec 28, 2018 Nouriel Roubini

NUEVA YORK – Los mercados financieros finalmente han tomado conciencia de que Donald Trump es presidente de los Estados Unidos. Puesto que el mundo lleva dos años soportando tuits y declaraciones públicas imprudentes del hombre más poderoso del mundo, la pregunta obvia es ¿por qué tardaron tanto?

Una de las razones es que, hasta ahora, los inversores habían creído el argumento de que Trump es perro que ladra y no muerde. Estuvieron dispuestos a darle el beneficio de la duda en tanto bajara impuestos, desregulara y siguiera otras políticas favorables al sector corporativo y a los accionistas. Y muchos confiaron en que, a fin de cuentas, los “adultos en la habitación” contendrían a Trump y se asegurarían de que las políticas de su gobierno no se saltaran los límites de la ortodoxia.

Estos supuestos se vieron más o menos confirmados durante el primer año de gobierno de Trump, cuando el crecimiento económico y la expectativa de mayores ganancias corporativas como resultado de las inminentes medidas desregulatorias y de rebaja de impuestos impulsaron un buen desempeño de las bolsas estadounidenses, cuyos índices subieron más del 20% en 2017.

To continue reading, register now.

Subscribe now for unlimited access to everything PS has to offer.

As a registered user, you can enjoy more PS content every month – for free.

Already have an account? Log in

Subscribe to PS Digital

Access every new PS commentary, our entire On Point suite of subscriber-exclusive content – including Longer Reads, Insider Interviews, Big Picture/Big Question, and Say More – and the full PS archive.

Subscribe Now

Nouriel Roubini

Writing for PS since 2007
181 Commentaries

Nouriel Roubini, Professor Emeritus of Economics at New York University’s Stern School of Business, is Chief Economist at Atlas Capital Team, CEO of Roubini Macro Associates, Co-Founder of TheBoomBust.com, and author of MegaThreats: Ten Dangerous Trends That Imperil Our Future, and How to Survive Them (Little, Brown and Company, 2022). He is a former senior economist for international affairs in the White House’s Council of Economic Advisers during the Clinton Administration and has worked for the International Monetary Fund, the US Federal Reserve, and the World Bank. His website is NourielRoubini.com, and he is the host of NourielToday.com.

new comment has been posted. new comments have been posted.

0 Comments on this paragraph, 14 Comments on this article

Cam Jennings Feb 5, 2019

Always an interesting perspective from the writer.
A new reply to this comment has been posted.
Rachid ELAÏDI Jan 2, 2019

https://www.youscribe.com/BookReader/Index/3014263/?documentId=3381754

La Chine était et ,est et, resterait communiste ; un communisme à Mao . Et par voie de conséquence, le communisme chinois se diffère du communisme russe et d'autres formes de communisme. Si vous avez signalez des problèmes majeurs avec les USA de Trump , ils existent néanmoins d'autres problèmes à soulever avec l'expansion chinoise en Afrique . Et les résolutions des problèmes africains par l'introduction des infrastructures chinoises(ceintures et routes) ne peut résoudre les problèmes politiques africains liés aux droits de l'homme et les degrés de libertés que le citoyen africain devrait avoir et pour cause, la Chine n'est pas une démocratie au sens occidental du terme , la répression de la communauté musulmane est au même ordre que celle de Tchétchénie en Russie. La question liée à la progéniture chinoise avec la limitation des enfants à deux sont des formes d'un communisme chinois qui délimitent les structures politiques et rend possible qu'un Xi s'éternise au pouvoir . Autant qu'avec Mao le pouvoir était contesté mais admis chez les occidentaux car ces derniers croient avoir trouvé un moyen de communication avec la Chine ; de laisser cette Chine trouver son chemin , autant qu'avec l'élan économique donné par Deng Xiaoping est aussi accepté par les occidentaux , autant qu'aujourd'hui la Chine n'est plus excusée car sa position est au sommet des États qui font tourner le commerce mondial avec le BRICS et ses expansions en Asie et en Afrique rend la Chine punissable et doit donc ,respecter les règles du jeu. Les points de litiges économiques cité par l’administration de Trump sont importants, du moment la Chine veut ou supposer vouloir l’hégémonie mondial du commerce international avec les atouts et des américains et des européens et des japonnais , à savoir : le droit de propriété , le brevetage des inventions , le ciblage et l'espionnage des entreprises,...sont parmi d'autres infractions commises par les chinois et que la classe intellectuelle ne cesse de dénoncer et c'est pour cette raison Xi s'est élevé contre toute dissidence et politique et intellectuelle car cela gène la marche de Xi vers un retour forcé ou en douceur, à un dictature des rois chinois avant 1949 qui est le pire des scénarios !! . Heureusement, la société chinoise présente des aléas et constitue un contre poids aux projets rocambolesques de Xi ,à savoir la nouvelle bourgeoisie qui s'installe depuis Deng Xiaoping , une bourgeoisie qui a copié beaucoup de choses des européens et des américains et des japonnais avec des transfert à l'état brut de l'architecture européenne;des constructions qui donnent impression aux chinois qu'ils se trouvent ,réellement, à Paris ou en Suisse... Des technologies de pointes et dans le civil mais aussi dans l'armement militaire (les drones et les missiles...) et si le développement se fait dans ce sens, c'est que les guerres futures ne se gagneraient pas par la quantité des hommes sur le terrain mais par des missiles à têtes nucléaires , des drones qui explosent dans le ciel de l'ennemi avec du nucléaire à bord,...car depuis la menace de Reagan contre les russes ,dans les années 80, à savoir la ''guerre des étoiles'' que Deng Xiaoping avait compris la portée de cette menace y compris contre les chinois et de ce fait , la Chine s'est orientée vers ce genre de parallélisme et l'espionnage de l'industrie civile(voitures, technologies...) et de l'industrie militaire (la construction des tanks et des blindés, des avions de chasse, des différents styles de bombe y compris du nucléaire et même des sous marins nucléaires...) et maintenant la Chine a des moyens militaires pour se défendre et faire face mais non encore à se positionner dans le temps . Il me semble et compte tenu de la masse d'argent chinois accumulée dans les banques américaines et qui constitue pour les chinois ce tapis sur quoi les américains se sentent à l'aise car si la Chine demande à rapatrier son argent , il serait difficile pour Trump d'échapper à une crise économique de grande ampleur qui dépasserait de loin celle de 1929 !! Trump se contenterait des menaces et des sanctions légères, car il n'est pas dans une position de
force pour imposer le quoi que ce soit et ,de même les chinois ont intérêt à ajouter beaucoup d'eau dans leur pot de vin ! Car la bombe humaine dépasse toutes les prévisions et c'est pour cette raison, selon les observateurs politiques chinois, le plus gros danger des dirigeants chinois est la population chinoise ; si aujourd'hui , les chinois arrivent ,à plus de 98% à subvenir à leur besoin quotidien, rien ne permet de dire pour combien de temps !! Et à l'avenir, il faut un chef en puissance, au lieu d'avoir une multitude de chefs qui rendrait la donne encore difficile voire impossible à résoudre les problèmes politiques chinois. Et ceci engendre cela et voilà le monde rentrerait dans une troisième guerre mondiale pour la survie... Trump en donnant des délais larges à Xi, il me semble que sur un commun accord car la machine chinoise met du temps pour faire appliquer les conseils obligatoire de Xi afin d'éviter le pire...et que les américains comme les européens et comme les japonnais ont peur de cette bombe populaire chinoise et dont le nucléaire a besoin des responsables pour se faire valoir
A new reply to this comment has been posted.
Tobi Amida Dec 31, 2018

the volatility and lack of clear direction in oil prices are the biggest risk to oil dependent emerging market countries, e.g. Nigeria, in 2019
A new reply to this comment has been posted.
j. von Hettlingen Dec 31, 2018

Nouriel Roubin says corporate America used to support Trump’s presidency. After watching the downtrend in stock prices, and the “dangerous spectacle unfolding,” they are worried. In the past Trump unabashedly thumped his chest and claimed credit for each new uptick of economic growth, hitching his political fortunes to a rising stock market. With share prices tumbling, he geared up to blame the Federal Reserve Chair, Jerome Powell, for raising interest rates and ruining his good work.
Yet Trump has himself to blame for the volatile stock market. The escalating trade war with China might not prevent Xi Jinping from fulfilling his Chinese dream. A shutdown of the federal government in order to get a senseless wall built, has made him a global laughing stock. The fading effects of the $1.5 trillion tax cut he ushered in at the end of 2017 will not reduce deficits and eradicate income inequality. Trump’s tax cuts benefit the wealthy, but not middle class families.
American elites believe that Trump’s presidency is hurting their country. Foreign-policy officials are terrified that trade ties and security alliances are being wrecked. Scientists deplore the rejection of climate change. Some legal experts warn of a looming constitutional crisis. Many thought the value of tax cuts, deregulation and potential trade concessions from China might outweigh the hazy costs of weaker institutions and trade wars. And they are willing to play along with Trump’s short-sighted views – firms are freed from state meddling and unfair foreign competition, profits and investments soar.
Trump’s fallout with the business world would prove his undoing. It can no longer be ignored that his impetuous ranting and unilateral actions without consultation, pose a threat to both the US and the wider world. In the past, corporate leaders and investors believed he was good for their business, and they were ready to turn a blind eye to his disastrous presidency. Now Republicans are under pressure to contemplate seriously what to do with him.
Two years in office, they have achieved much to fulfil their obligation to conservative donors and may no longer need Trump any more. After tax cut and the right-wing takeover of the judiciary, Republicans finally realise that Trump is more trouble than he is worth. Amid Robert Mueller’s Russia probe, questions have been asked, whether Trump would resign of his own volition, if he were impeached or indicted. As narcissistic as he is, both options are not palatable. But he might not have the choice anymore, when the day comes that he finds himself cornered by prosecutors.
A new reply to this comment has been posted.
Emilio Zuniga Dec 30, 2018

The analysis is rigth, but last reports from China, point to a concessions about investments and technological issues from Beijing. That is no much help to low grow next year due to wrong short term policies of Trump. That will face a serious challenge how to fund public investment with a large deficit. So mild grow in the US from Demo in Capitol will prevail. The above will avoid a major world crisis.
A new reply to this comment has been posted.
Sergio BULIAN Dec 29, 2018

leaning on Trump all the problems of the US economy does not seem correct.
A new reply to this comment has been posted.
Toni Korpivaara Dec 29, 2018

A grim report on the accomplishments of the Trump statesmanship so far and the upcoming risks for the second half of the term. Really mindboggling how broad the passive support for his actions has been in the party and now the adults in the WH room are ever dwindling. So what's the forecast for 2019? Neutral?
A new reply to this comment has been posted.
Petey Bee Dec 28, 2018

The Fed policy finding that rates ought to go up now was planned all along. This variable was not really in play.

The tax cuts were. Some years from now, if we are told we must ensure austerity to balance the budget, we should remember this root cause.

As for China... the Trump administration certainly seems determined to take the path of head on confrontation. China hawks, perhaps, have a plausible explanation of how this would bring about a better result. (By plausible, I mean it had better not be the stuff that informs the apocalyptic blunderings of middle east related statecraft.)

Also, let's note that both hypothetical alternatives to Trump during the current presidential term - Clinton, Pence - are also China hawks. So the direction of the trend was "baked in the cake" already. The Trump administration accelerates it, and its not clear that this is even considered such a bad thing by the national security types.
A new reply to this comment has been posted.