LONDRES – Avant de destituer le président Morsi, l'armée égyptienne était confrontée à un choix très simple : intervenir ou laisser le chaos s'installer. Dix-sept millions de personnes dans les rues, ce n'est pas l'équivalent d'une élection, mais c'est une manifestation impressionnante du pouvoir du peuple.
Les Frères musulmans auxquels appartenait Morsi ont échoué dans leur transformation de mouvement d'opposition en parti de gouvernement. Certes, un gouvernement réussit plus ou moins bien, mais il s'agit ici de bien autre chose. L'économie égyptienne est en chute libre, le désordre règne et les services publics fonctionnent mal.
Certains ministres ont fait de leur mieux. Il y a quelques semaines, j'ai rencontré le ministre du tourisme, un homme très compétent qui avait un projet efficace pour redonner vie à ce secteur. Il a démissionné quelques jours plus tard, Morsi ayant pris l'initiative ahurissante de nommer gouverneur de la province de Luxor (une importante destination touristique) un membre d'un groupe lié à un attentat qui a coûté la vie à plus de 60 touristes en 1997 à Luxor.
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Since 1960, only a few countries in Latin America have narrowed the gap between their per capita income and that of the United States, while most of the region has lagged far behind. Making up for lost ground will require a coordinated effort, involving both technocratic tinkering and bold political leadership.
explain what it will take finally to achieve economic convergence with advanced economies.
Between now and the end of this decade, climate-related investments need to increase by orders of magnitude to keep the world on track toward achieving even more ambitious targets by mid-century. Fortunately, if done right, such investments could usher in an entirely new and better economy.
explains what it will take to mobilize capital for the net-zero transition worldwide.
LONDRES – Avant de destituer le président Morsi, l'armée égyptienne était confrontée à un choix très simple : intervenir ou laisser le chaos s'installer. Dix-sept millions de personnes dans les rues, ce n'est pas l'équivalent d'une élection, mais c'est une manifestation impressionnante du pouvoir du peuple.
Les Frères musulmans auxquels appartenait Morsi ont échoué dans leur transformation de mouvement d'opposition en parti de gouvernement. Certes, un gouvernement réussit plus ou moins bien, mais il s'agit ici de bien autre chose. L'économie égyptienne est en chute libre, le désordre règne et les services publics fonctionnent mal.
Certains ministres ont fait de leur mieux. Il y a quelques semaines, j'ai rencontré le ministre du tourisme, un homme très compétent qui avait un projet efficace pour redonner vie à ce secteur. Il a démissionné quelques jours plus tard, Morsi ayant pris l'initiative ahurissante de nommer gouverneur de la province de Luxor (une importante destination touristique) un membre d'un groupe lié à un attentat qui a coûté la vie à plus de 60 touristes en 1997 à Luxor.
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