LONDRES – Avant de destituer le président Morsi, l'armée égyptienne était confrontée à un choix très simple : intervenir ou laisser le chaos s'installer. Dix-sept millions de personnes dans les rues, ce n'est pas l'équivalent d'une élection, mais c'est une manifestation impressionnante du pouvoir du peuple.
Les Frères musulmans auxquels appartenait Morsi ont échoué dans leur transformation de mouvement d'opposition en parti de gouvernement. Certes, un gouvernement réussit plus ou moins bien, mais il s'agit ici de bien autre chose. L'économie égyptienne est en chute libre, le désordre règne et les services publics fonctionnent mal.
Certains ministres ont fait de leur mieux. Il y a quelques semaines, j'ai rencontré le ministre du tourisme, un homme très compétent qui avait un projet efficace pour redonner vie à ce secteur. Il a démissionné quelques jours plus tard, Morsi ayant pris l'initiative ahurissante de nommer gouverneur de la province de Luxor (une importante destination touristique) un membre d'un groupe lié à un attentat qui a coûté la vie à plus de 60 touristes en 1997 à Luxor.
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Rather than reducing concentrated market power through “disruption” or “creative destruction,” technological innovation historically has only added to the problem, by awarding monopolies to just one or a few dominant firms. And market forces offer no remedy to the problem; only public policy can provide that.
shows that technological change leads not to disruption, but to deeper, more enduring forms of market power.
The passing of America’s preeminent foreign-policy thinker and practitioner marks the end of an era. Throughout his long and extraordinarily influential career, Henry Kissinger built a legacy that Americans would be wise to heed in this new era of great-power politics and global disarray.
reviews the life and career of America’s preeminent foreign-policy scholar-practitioner.
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LONDRES – Avant de destituer le président Morsi, l'armée égyptienne était confrontée à un choix très simple : intervenir ou laisser le chaos s'installer. Dix-sept millions de personnes dans les rues, ce n'est pas l'équivalent d'une élection, mais c'est une manifestation impressionnante du pouvoir du peuple.
Les Frères musulmans auxquels appartenait Morsi ont échoué dans leur transformation de mouvement d'opposition en parti de gouvernement. Certes, un gouvernement réussit plus ou moins bien, mais il s'agit ici de bien autre chose. L'économie égyptienne est en chute libre, le désordre règne et les services publics fonctionnent mal.
Certains ministres ont fait de leur mieux. Il y a quelques semaines, j'ai rencontré le ministre du tourisme, un homme très compétent qui avait un projet efficace pour redonner vie à ce secteur. Il a démissionné quelques jours plus tard, Morsi ayant pris l'initiative ahurissante de nommer gouverneur de la province de Luxor (une importante destination touristique) un membre d'un groupe lié à un attentat qui a coûté la vie à plus de 60 touristes en 1997 à Luxor.
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