CHICAGO – Alors que le monde devient de plus en plus intégré, le mot « sécurité » apparaît de plus en plus souvent, comme dans « sécurité alimentaire » et « sécurité énergétique ». En général, cela signifie qu’un pays créera et contrôlera ses moyens de production quel qu’en soit le coût. C’est ainsi que les pays arabes cultivent des céréales gourmandes en eau dans le désert et que la Chine acquière des participations dans des compagnies pétrolières au Soudan. Ces décisions font-elles sens du point de vue économique ? Et si non, que faire pour réduire la nécessité qui sous-tend de telles décisions ?
Commençons par la détention d’avoirs à l’étranger. L’on pourrait penser qu’un pays détenteur d’avoirs en pétrole à l’étranger pourrait utiliser les bénéfices des ventes pour protéger son économie de prix mondiaux élevés du pétrole. Mais cela n’a aucun sens du point de vue économique. Les prix mondiaux du brut sont fixés par son coût d’opportunité. Au lieu de subventionner le prix du pétrole sur le marché intérieur (et inciter ainsi les producteurs et consommateurs nationaux à consommer trop de pétrole), il serait beaucoup plus sensé de laisser le prix domestique du pétrole atteindre le prix du pétrole sur le marché international et de distribuer aux citoyens les bénéfices exceptionnels des ressources en pétrole à l’étranger.
Le point clé est que les décisions économiques fondamentales ne devraient pas être influencées par le fait de détenir des avoirs supplémentaires en pétrole à l’étranger. Mais à cause des pressions exercées par de petits, mais puissants, groupes d’intérêts, les bénéfices exceptionnels seront inévitablement alloués à des subventions nationales mal avisées. Le pays acquéreur fera en conséquence des choix économiques moins bons qu’ils ne pourraient l’être.
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Given strong odds that we will face another pandemic, the international community is rightly engaged in discussions about how to do better next time. But the latest United Nations agreement on the issue offers mere platitudes, rather than the kind of concrete measures needed to stay ahead of a new pathogen.
explains what governments need to do to demonstrate that they are taking the threat seriously.
While China was an early mover in regulating generative AI, it is also highly supportive of the technology and the companies developing it. Chinese AI firms might even have a competitive advantage over their American and European counterparts, which are facing strong regulatory headwinds and proliferating legal challenges.
thinks the rules governing generative artificial intelligence give domestic firms a competitive advantage.
CHICAGO – Alors que le monde devient de plus en plus intégré, le mot « sécurité » apparaît de plus en plus souvent, comme dans « sécurité alimentaire » et « sécurité énergétique ». En général, cela signifie qu’un pays créera et contrôlera ses moyens de production quel qu’en soit le coût. C’est ainsi que les pays arabes cultivent des céréales gourmandes en eau dans le désert et que la Chine acquière des participations dans des compagnies pétrolières au Soudan. Ces décisions font-elles sens du point de vue économique ? Et si non, que faire pour réduire la nécessité qui sous-tend de telles décisions ?
Commençons par la détention d’avoirs à l’étranger. L’on pourrait penser qu’un pays détenteur d’avoirs en pétrole à l’étranger pourrait utiliser les bénéfices des ventes pour protéger son économie de prix mondiaux élevés du pétrole. Mais cela n’a aucun sens du point de vue économique. Les prix mondiaux du brut sont fixés par son coût d’opportunité. Au lieu de subventionner le prix du pétrole sur le marché intérieur (et inciter ainsi les producteurs et consommateurs nationaux à consommer trop de pétrole), il serait beaucoup plus sensé de laisser le prix domestique du pétrole atteindre le prix du pétrole sur le marché international et de distribuer aux citoyens les bénéfices exceptionnels des ressources en pétrole à l’étranger.
Le point clé est que les décisions économiques fondamentales ne devraient pas être influencées par le fait de détenir des avoirs supplémentaires en pétrole à l’étranger. Mais à cause des pressions exercées par de petits, mais puissants, groupes d’intérêts, les bénéfices exceptionnels seront inévitablement alloués à des subventions nationales mal avisées. Le pays acquéreur fera en conséquence des choix économiques moins bons qu’ils ne pourraient l’être.
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