La France a mauvaise mine ces temps-ci. Un Président de la République au plus bas des sondages de popularité concernant le titulaire de cette fonction depuis des décennies, deux démissions de ministres la semaine dernière, une tempête médiatico parlementaire sur les conflits d'intérêts concernant un Ministre accompagnés de soupçons de corruption pour la campagne électorale présidentielle... Tout cela va fort mal.
Il est clair qu'un climat délétère s'est créé, dans lequel quelques ministres en ont pris à leur aise avec les deniers publics. L'ambiance parlementaire est exécrable et en régime parlementaire il y aurait de quoi faire tomber le gouvernement. Mais la Constitution Gaullienne est robuste, et le mandat Présidentiel tiendra jusqu'en 2012. De plus si le Parti Socialiste, élément dominant et quasi exclusif de l'opposition, est en visible convalescence, il n'est pas encore en état de mener et de gagner une campagne électorale nationale.
Cette crise politique semble relativement disproportionnée par rapport à l'état réel du pays. Naturellement la France a été touchée par la crise financière et économique en cours. Comme toute l'Europe d'ailleurs, et gravement car la crise est grave. Mais au total et tous comptes faits plutôt un peu moins que beaucoup d'autres pays d'Europe.
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When a bank fails in the United States, questions about who is to blame are often directed at many different regulatory agencies, because the system is complex and hard for outsiders to understand. In the wake of the collapse of Silicon Valley Bank, the case for an overhaul could not be stronger.
laments that the post-2008 Dodd-Frank reforms left in place a framework riddled with structural shortcomings.
Richard Haass
explains what caused the Ukraine war, urges the West to scrutinize its economic dependence on China, proposes ways to reverse the dangerous deterioration of democracy in America, and more.
If the US Federal Reserve raises its policy interest rate by as much as is necessary to rein in inflation, it will most likely further depress the market value of the long-duration securities parked on many banks' balance sheets. So be it.
thinks central banks can achieve both, despite the occurrence of a liquidity crisis amid high inflation.
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La France a mauvaise mine ces temps-ci. Un Président de la République au plus bas des sondages de popularité concernant le titulaire de cette fonction depuis des décennies, deux démissions de ministres la semaine dernière, une tempête médiatico parlementaire sur les conflits d'intérêts concernant un Ministre accompagnés de soupçons de corruption pour la campagne électorale présidentielle... Tout cela va fort mal.
Il est clair qu'un climat délétère s'est créé, dans lequel quelques ministres en ont pris à leur aise avec les deniers publics. L'ambiance parlementaire est exécrable et en régime parlementaire il y aurait de quoi faire tomber le gouvernement. Mais la Constitution Gaullienne est robuste, et le mandat Présidentiel tiendra jusqu'en 2012. De plus si le Parti Socialiste, élément dominant et quasi exclusif de l'opposition, est en visible convalescence, il n'est pas encore en état de mener et de gagner une campagne électorale nationale.
Cette crise politique semble relativement disproportionnée par rapport à l'état réel du pays. Naturellement la France a été touchée par la crise financière et économique en cours. Comme toute l'Europe d'ailleurs, et gravement car la crise est grave. Mais au total et tous comptes faits plutôt un peu moins que beaucoup d'autres pays d'Europe.
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