CAMBRIDGE – Les révolutions, dans le monde de l’économie et des finances, sont rares, et on n’en prend souvent conscience que rétrospectivement. Mais ce qui s’est passé le 19 février marque à coup sûr, dans la finance globale, la fin d’une époque.
Le bulletin émanant ce jour-là du Fonds monétaire international allait à l’encontre de la position que ses économistes avaient longtemps tenue en matière de contrôles de capitaux. Les taxes et autres contrôles sur les flux de capitaux, écrivaient-ils, ont leur utilité et constituent une “part légitime” de l’arsenal des dirigeants politiques.
Avec un bon sens dont le Fonds avait bizarrement manqué durant deux décennies, le bulletin faisait observer: “Des raisons logiques portent à penser que, bien conçus, les contrôles sur les flux des capitaux pourraient avoir toute leur place” aux côtés d’autres mesures. En novembre dernier, Dominique Strauss-Kahn, le responsable du FMI, jouait encore les rabat-joie face à la volonté brésilienne de taxer les flux de capitaux spéculatifs et refusait d’ériger ce type de contrôles en norme.
CAMBRIDGE – Les révolutions, dans le monde de l’économie et des finances, sont rares, et on n’en prend souvent conscience que rétrospectivement. Mais ce qui s’est passé le 19 février marque à coup sûr, dans la finance globale, la fin d’une époque.
Le bulletin émanant ce jour-là du Fonds monétaire international allait à l’encontre de la position que ses économistes avaient longtemps tenue en matière de contrôles de capitaux. Les taxes et autres contrôles sur les flux de capitaux, écrivaient-ils, ont leur utilité et constituent une “part légitime” de l’arsenal des dirigeants politiques.
Avec un bon sens dont le Fonds avait bizarrement manqué durant deux décennies, le bulletin faisait observer: “Des raisons logiques portent à penser que, bien conçus, les contrôles sur les flux des capitaux pourraient avoir toute leur place” aux côtés d’autres mesures. En novembre dernier, Dominique Strauss-Kahn, le responsable du FMI, jouait encore les rabat-joie face à la volonté brésilienne de taxer les flux de capitaux spéculatifs et refusait d’ériger ce type de contrôles en norme.