La récente visite du président Bush en Asie n’a pas fait la Une des journaux, par choix. Cela tient à ce que M. Bush n’a même pas effleuré la question qui pèse de plus en plus sur la région : l’évolution de la sécurité en Asie à la lumière de la croissance économique et du pouvoir militaire de la Chine.
Cet été, par exemple, la Chine et la Russie se sont livrées pour la première fois à des exercices militaires conjoints de grande échelle. Cela fut suivi par des dépêches d’informations russes indiquant que la Chine, la Russie et l’Inde se livreraient bientôt à des exercices militaires, opération appelée Indira 2005, à la même échelle, avant la fin de cette année.
Par le passé, l’association de ces pays était quasi impensable et ces exercices ne peuvent clairement s’expliquer comme de simples événements « uniques » n’ayant que peu de résonance. Ils reflètent plutôt l’objectif stratégique à long terme de la Chine pour établir son hégémonie dans toute l’Asie.
La récente visite du président Bush en Asie n’a pas fait la Une des journaux, par choix. Cela tient à ce que M. Bush n’a même pas effleuré la question qui pèse de plus en plus sur la région : l’évolution de la sécurité en Asie à la lumière de la croissance économique et du pouvoir militaire de la Chine.
Cet été, par exemple, la Chine et la Russie se sont livrées pour la première fois à des exercices militaires conjoints de grande échelle. Cela fut suivi par des dépêches d’informations russes indiquant que la Chine, la Russie et l’Inde se livreraient bientôt à des exercices militaires, opération appelée Indira 2005, à la même échelle, avant la fin de cette année.
Par le passé, l’association de ces pays était quasi impensable et ces exercices ne peuvent clairement s’expliquer comme de simples événements « uniques » n’ayant que peu de résonance. Ils reflètent plutôt l’objectif stratégique à long terme de la Chine pour établir son hégémonie dans toute l’Asie.