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CAMBRIDGE – Au début des années 1990, l’aube de l’ère Internet semblait annoncer une explosion de la productivité dans l’enseignement supérieur. Cette explosion n’a pas eu lieu. Au lieu de cela, les méthodes d’enseignement dans les grandes écoles et universités, lesquelles se targuaient pourtant d’initier des idées créatrices de rupture au sein de la société, ont continué d’évoluer à un rythme glaciaire.
Certes, le tableau a désormais cédé la place aux présentations PowerPoint, les inscriptions à ce que l’on appelle les « cours massifs ouverts en ligne » dépassent souvent les 100 000 étudiants (bien que le nombre d’étudiants effectivement impliqués s’avère bien plus faible), et la « classe inversée » a remplacé les devoirs à la maison par le visionnage de cours enregistrés, le temps en classe étant consacré à des discussions autour des devoirs et exercices. L’enseignement ayant pour priorité centrale d’accroître la productivité, les efforts actuels visant à redynamiser les économies occidentales ne devraient-ils pas s’axer sur la manière de réinventer l’enseignement supérieur ?
On comprend aisément pourquoi le changement s’opère si lentement à l’école primaire, au collège et au lycée, où les obstacles sociaux et politiques sont considérables. Mais les écoles supérieures et universités sont beaucoup plus en capacité d’expérimenter ; c’est même à de nombreux égards leur raison d’être.
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