

From semiconductors to electric vehicles, governments are identifying the strategic industries of the future and intervening to support them – abandoning decades of neoliberal orthodoxy in the process. Are industrial policies the key to tackling twenty-first-century economic challenges or a recipe for market distortions and lower efficiency?
COLOMBO – Plus d'un an après les manifestations de masse (Aragalaya) qui ont abouti à la destitution du président du Sri Lanka, Gotabaya Rajapaksa, et de son frère, le Premier ministre Mahinda Rajapaksa, les Sri Lankais sont de nouveau dans la rue.
C'est le récent plan de soutien du FMI à l'économie du pays signé par le gouvernement du président Ranil Wickremesinghe qui a mis feu aux poudres et relancé le mécontentement populaire. Ce plan destiné à aider le Sri Lanka à faire face à la crise prolongée de sa balance des paiements prévoit d'accorder moins de 3 milliards de dollars sur 4 ans au pays – une part minuscule par rapport aux besoins du Sri Lanka pour le service de sa dette, et à peine le sixième de ses recettes en devises, environ 18 milliards de dollars en 2022.
En échange de ce prêt d'urgence, le FMI a imposé au pays un ensemble de conditions qui ont aggravé significativement la crise des salaires et du coût de la vie. Le changement du taux de change notamment à conduit à une forte dévaluation, entraînant une flambée du prix des importations de pétrole et de l'alimentation, et contribuant à la hausse de 165% du prix de l'électricité entre juin 2022 et février 2023.
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