Magdalena Sepúlveda is a senior research associate at the United Nations Research Institute for Social Development and a member of the Independent Commission for the Reform of International Corporate Taxation (ICRICT). Previously, she was the United Nations special rapporteur on extreme poverty and human rights.
MEXICO – Ces dernières décennies, les programmes d’assistance sociale du monde entier ont été développés au point où ils aident plus de 2,5 milliards de personnes, le plus souvent les segments les plus pauvres et les plus vulnérables de la population. Mais
les pressions croissantes pour appliquer les technologies biométriques dans le but de vérifier l’identité des prestataires et d’intégrer les banques de données allant du registre d’état civil aux fichiers de police signifient que des programmes sociaux pourraient présenter de nouveaux risques pour ceux qui en dépendent.
Les sociétés privées, les organismes caritatifs et la Banque mondiale prétendent que l’application de techniques biométriques comme le balayage de l’iris et la lecture des empreintes digitales ou la reconnaissance faciale et vocale, jumelés à l’intégration des bases de données, aura pour effet d’accroître l’efficacité, de réduire les fraudes et les coûts. Et beaucoup d’États en semblent convaincus.
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