NEW HAVEN – Si l'on cherche un parfait exemple de la raison pour laquelle il est si difficile de bien faire fonctionner les marchés financiers, il se trouve peut-être tout simplement dans les difficultés et les controverses autour du financement participatif (crowdfunding) aux États-Unis. Après avoir délibéré pendant plus de trois ans, la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis a publié le mois dernier un règlement définitif qui autorisera le véritable crowdfunding. Mais le nouveau cadre de normalisation est bien en deçà de ce qui est nécessaire pour stimuler le crowdfunding dans le monde entier.
Le véritable crowdfunding, ou financement participatif par actions, se réfère à des activités de plates-formes en ligne qui vendent des actions des start-ups directement à un grand nombre de petits investisseurs, en contournant les entreprises traditionnelles de capital-risque ou les banques d'investissement. Le concept est analogue à celui des enchères en ligne. Mais plutôt que de permettre à des individus de proposer leurs meubles au monde entier, le crowdfunding est censé recueillir de l'argent rapidement, chez des initiés qui sont dans la confidence, pour des entreprises que les banquiers pourraient bien ne pas comprendre. Cela est sans aucun doute passionnant.
Les organismes de régulation hors des États-Unis sont souvent plus conciliants et certaines plates-formes de crowdfunding sont déjà opérationnelles. Par exemple, Symbid aux Pays-Bas et Crowdcube au Royaume-Uni ont été fondées en 2011. Mais le crowdfunding n'est toujours pas un facteur important sur les marchés mondiaux. Et cela ne changera pas sans une règlementation financière adéquate et innovante.
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For decades, US policymakers have preferred piecemeal tactical actions, while the Chinese government has consistently taken a more strategic approach. This mismatch is the reason why Huawei, to the shock of sanctions-focused American officials, was able to make a processor breakthrough in its flagship smartphone.
warns that short-termism will never be enough to offset the long-term benefits of strategic thinking.
With a democratic recession underway in many countries, one now commonly hears talk of democratic “backsliding” on a global scale. But not only is that term misleading; it also breeds fatalism, diverting our attention from potential paths out of the new authoritarianism.
thinks the language commonly used to describe the shift toward authoritarianism is hampering solutions.
Ashoka Mody
explains the roots of the lack of accountability in India, highlights shortcomings in human capital and gender equality, casts doubt on the country’s ability to assume a Chinese-style role in manufacturing, and more.
NEW HAVEN – Si l'on cherche un parfait exemple de la raison pour laquelle il est si difficile de bien faire fonctionner les marchés financiers, il se trouve peut-être tout simplement dans les difficultés et les controverses autour du financement participatif (crowdfunding) aux États-Unis. Après avoir délibéré pendant plus de trois ans, la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis a publié le mois dernier un règlement définitif qui autorisera le véritable crowdfunding. Mais le nouveau cadre de normalisation est bien en deçà de ce qui est nécessaire pour stimuler le crowdfunding dans le monde entier.
Le véritable crowdfunding, ou financement participatif par actions, se réfère à des activités de plates-formes en ligne qui vendent des actions des start-ups directement à un grand nombre de petits investisseurs, en contournant les entreprises traditionnelles de capital-risque ou les banques d'investissement. Le concept est analogue à celui des enchères en ligne. Mais plutôt que de permettre à des individus de proposer leurs meubles au monde entier, le crowdfunding est censé recueillir de l'argent rapidement, chez des initiés qui sont dans la confidence, pour des entreprises que les banquiers pourraient bien ne pas comprendre. Cela est sans aucun doute passionnant.
Les organismes de régulation hors des États-Unis sont souvent plus conciliants et certaines plates-formes de crowdfunding sont déjà opérationnelles. Par exemple, Symbid aux Pays-Bas et Crowdcube au Royaume-Uni ont été fondées en 2011. Mais le crowdfunding n'est toujours pas un facteur important sur les marchés mondiaux. Et cela ne changera pas sans une règlementation financière adéquate et innovante.
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