Mahmoud Mohieldin, a former Egyptian minister for investment, is Egypt’s High-Level Climate Champion for COP27 in Sharm El-Sheikh, an executive director at the International Monetary Fund, and Facilitator of the Green Climate Fund’s second replenishment process.
WASHINGTON, DC – Depuis trois ans, plusieurs dizaines d’États se réunissent chaque année au mois de juillet pour présenter leur plan national en direction des Objectifs de développement durable (ODD). Lors du dernier Forum politique de haut niveau des Nations Unies, les gouvernements ont fixé plusieurs feuilles de route impressionnantes – dont quasiment aucune ne s’accompagne d’un budget ou de sources de revenus réalistes.
Les estimations du déficit d’investissement pour le développement atteignent généralement plusieurs milliers de milliards de dollars, tandis que l’aide officielle au développement avoisine chaque année 140 milliards $. L’un des moyens efficaces de contribuer à réduire ce déficit de financement consiste à mobiliser d’importants investissements dans le secteur privé.
Le secteur privé joue depuis longtemps un rôle essentiel dans la réduction de la pauvreté et le développement économique – un rôle qui s’étend bien au-delà de la finance. Les entreprises privées créent 90 % des emplois (moyen le plus efficace d’extraire les individus de la pauvreté) dans les pays en voie de développement. Elles facilitent par ailleurs une meilleure efficience, l’adoption et l’innovation technologique, ainsi que la distribution des biens et services.
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