

Though Polish voters in October ousted their right-wing populist government, recent elections in Slovakia and the Netherlands show that populism remains as malign and potent a political force as ever in Europe. But these outcomes also hold important lessons for the United States, where the specter of Donald Trump’s return to the White House haunts the runup to the 2024 presidential election.
BERLIN – Le président Poutine a-t-il réalisé ce qu'il faisait en ordonnant l'invasion de l'Ukraine le 24 février 2022 ? Sa décision a marqué un tournant pour l'Europe. Pour la première fois après plus de 80 ans, une guerre d'ampleur éclatait sur le continent, ébranlant l'illusion de paix chère aux Européens avec autant de force que celle des bombes russes déversées depuis sur les villes et villages ukrainiens.
Poutine ne peut apparemment pas concevoir la Russie autrement qu'en tant que puissance mondiale autoritaire, armée, et crainte. Or parvenir à ce statut suppose l'hégémonie russe en Europe de l'Est - un retour à l'héritage impérial de la Russie tsariste et de l'Union soviétique. C'est pour cela que Poutine avait besoin de mettre la main sur l'Ukraine. Mais il a totalement sous-estimé la volonté des Ukrainiens de se battre et de mourir pour leur liberté et leur indépendance. Cette volonté, combinée à l'aide de l'OTAN et de l’Union européenne l'empêche de parvenir à cet objectif.
Trois jours après l'invasion, lors d'un discours prononcé devant le Parlement allemand, le chancelier allemand Olaf Scholz a bien exprimé ce qui se passait : "Nous vivons une époque charnière". Cela signifie que le monde d'après ne sera plus le même que celui d'avant". La guerre en Ukraine a un impact bien plus considérable que ce que la plupart des gens - y compris Scholz - pensaient il y a 13 mois.
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