US President-elect Joe Biden may have promised a “return to normalcy,” but the truth is that there is no going back. The world is changing in fundamental ways, and the actions the world takes in the next few years will be critical to lay the groundwork for a sustainable, secure, and prosperous future.
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LONDRES – La crise financière qui a débuté en 2007 a provoqué une contraction de 6 pour cent de l’économie mondiale en deux ans, doublant le taux de chômage. Elle a été causée en premier lieu par des pratiques de prêts bancaires abusives. Il n’est pas étonnant que les citoyens soient furieux, qu’ils veulent voir des têtes tomber et qu’ils réclament la fin des bonus faramineux – un sentiment illustré par les protestations, partout dans le monde, contre les places financières, dont Wall Street.
Les banques ne sont toutefois pas seulement une partie du problème, mais également une partie essentielle de la solution. Les institutions mêmes à l’origine de la crise doivent contribuer à la résoudre, en commençant à nouveau à faire crédit. Compte tenu de la faiblesse de la demande mondiale, la priorité doit être de renouer avec la croissance, sans pour autant abandonner l’objectif d’une réforme du système financier mondial – une ligne délicate à suivre au plan politique.
Les raisons communes d’une réforme sont la nécessité de re-réglementer l’industrie des services financiers. Dans les années précédant la crise, les experts ont affirmé sans hésiter que des marchés financiers « efficaces » pouvaient sans danger s’auto-réguler. Reflétant l’état d’esprit de flibustier qui prévalait à l’époque, le Fonds monétaire international a déclaré en 2006 que « la dispersion du risque du crédit par les banques à d’autres groupes d’investisseurs plus larges et diversifiés…a contribué à rendre les systèmes bancaire et financier mondiaux plus résistants… ». En conséquence, « les banques de dépôt pourraient être moins vulnérables…aux chocs ».
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