US President-elect Joe Biden may have promised a “return to normalcy,” but the truth is that there is no going back. The world is changing in fundamental ways, and the actions the world takes in the next few years will be critical to lay the groundwork for a sustainable, secure, and prosperous future.
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La démission de Paul Wolfowitz de la Banque mondiale a résolu un problème, mais elle en a fait surgir un nouveau. Quand le nom de Wolfowitz a été mentionné pour la première fois comme candidat à la tête de la première banque de développement du monde, l’idée que l’architecte de l’échec américain en Irak serait ainsi récompensé a provoqué une certaine incrédulité. Mais George W. Bush cherche à saper les institutions et les accords multilatéraux depuis le début de sa présidence. La nomination de Wolfowitz semblait s’inscrire dans cette démarche.
Doit-on laisser Bush, canard boiteux bénéficiant de peu de soutien chez lui et encore moins à l’étranger, nommer le prochain président de la Banque mondiale ? Bush a déjà prouvé son manque de jugement. Pourquoi lui donner une seconde chance ?
Les arguments contre le système à l’ancienne, par lequel les États-Unis nomment le dirigeant de la Banque mondiale et l’Europe celui du FMI, sont particulièrement impérieux aujourd’hui. Comment la Banque pourrait-elle être efficace dans la promotion de la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption si son président est choisi dans le cadre d’un processus montrant des failles dans son propre monde de gouvernance ? Quelle crédibilité attribuer à un message anti-corruption délivré par une personne choisie par une administration considérée comme l’une des plus corrompues et incompétentes de l’histoire des États-Unis ?
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