LJUBLJANA – Une récente crise est survenue puis a rapidement cessé dans le nord du Kosovo, aucun des deux camps ne souhaitant une escalade. Elle reviendra pour autant, la Russie manœuvrant dans l’ombre au sein des Balkans pour alimenter les tensions qui ont donné lieu à cette crise, dont l’origine fort banale démontre la facilité avec laquelle une étincelle peut être attisée jusqu’à conduire à un incendie.
Le gouvernement du Kosovo a annoncé une mesure imposant aux Serbes vivant dans le nord du Kosovo d’arborer des plaques d’immatriculation locales plutôt que serbes. Les Serbes ont alors organisé des manifestations (lors desquelles des tirs d’armes à feu auraient retenti) et des blocages routiers au niveau de deux passages frontaliers, ce qui a conduit les autorités kosovares à reporter la mesure d’un mois, le temps de discuter des prochaines étapes.
La Serbie applique depuis de nombreuses années sur son territoire une règle similaire concernant les titulaires de plaques d’immatriculation kosovares, et le Kosovo entendait simplement mettre en place la même norme. Le problème, évidemment, c’est que le Kosovo n’est pas reconnu par la Serbie comme un État indépendant, bien qu’il le soit par les États-Unis et près de 100 autres pays.
LJUBLJANA – Une récente crise est survenue puis a rapidement cessé dans le nord du Kosovo, aucun des deux camps ne souhaitant une escalade. Elle reviendra pour autant, la Russie manœuvrant dans l’ombre au sein des Balkans pour alimenter les tensions qui ont donné lieu à cette crise, dont l’origine fort banale démontre la facilité avec laquelle une étincelle peut être attisée jusqu’à conduire à un incendie.
Le gouvernement du Kosovo a annoncé une mesure imposant aux Serbes vivant dans le nord du Kosovo d’arborer des plaques d’immatriculation locales plutôt que serbes. Les Serbes ont alors organisé des manifestations (lors desquelles des tirs d’armes à feu auraient retenti) et des blocages routiers au niveau de deux passages frontaliers, ce qui a conduit les autorités kosovares à reporter la mesure d’un mois, le temps de discuter des prochaines étapes.
La Serbie applique depuis de nombreuses années sur son territoire une règle similaire concernant les titulaires de plaques d’immatriculation kosovares, et le Kosovo entendait simplement mettre en place la même norme. Le problème, évidemment, c’est que le Kosovo n’est pas reconnu par la Serbie comme un État indépendant, bien qu’il le soit par les États-Unis et près de 100 autres pays.