CAMBRIDGE – Le régime du commerce mondial n'a jamais été très populaire aux États-Unis. L'Organisation Mondiale du Commerce, pas plus que la multitude d'accords commerciaux régionaux comme l'Accord de libre-échange Nord-américain (ALÉNA) et le Partenariat Trans-Pacifique (PTP), n'ont eu un fort soutien de l'opinion publique. Mais l'opposition, bien que large, était diffuse.
La grande différence, c'est qu'à présent le commerce international est au cœur du débat politique. Les candidats à la présidence des États-Unis Bernie Sanders et Donald Trump ont fait de leur opposition aux accords commerciaux un élément clé de leur campagne. Et à en juger par le ton des autres candidats, prendre la défense de la mondialisation constitue un suicide électoral dans le climat politique actuel.
La rhétorique populiste sur le commerce est peut-être excessive, mais rares sont ceux qui nient la réalité des griefs sous-jacents. La mondialisation n'a pas bénéficié à tout le monde. De nombreuses familles de travailleurs ont été dévastées par l'impact des importations à bas prix en provenance de Chine et d'ailleurs. Et les grands gagnants ont été les financiers et les professionnels qualifiés qui peuvent tirer parti de l'expansion des marchés. Bien que la mondialisation n'ait pas été la seule (ni même la plus importante) force motrice des inégalités dans les économies avancées, elle y a contribué.
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The bipartisan push to ban TikTok in the US reflects both the growing distrust of China and lawmakers’ limited understanding of the tech world. While there are legitimate national-security concerns associated with the platform, a US ban could end up accelerating deglobalization.
thinks efforts to restrict American users’ access to the app are hypocritical and counterproductive.
Turkey's massive death toll from the earthquakes in February attests to a much larger problem. From an overly powerful construction lobby and endemic corruption to the steady erosion of democratic institutions, it is clear that the country now needs a thorough political and economic transformation.
think the country needs not just a new government but a broader economic and political transformation.
CAMBRIDGE – Le régime du commerce mondial n'a jamais été très populaire aux États-Unis. L'Organisation Mondiale du Commerce, pas plus que la multitude d'accords commerciaux régionaux comme l'Accord de libre-échange Nord-américain (ALÉNA) et le Partenariat Trans-Pacifique (PTP), n'ont eu un fort soutien de l'opinion publique. Mais l'opposition, bien que large, était diffuse.
La grande différence, c'est qu'à présent le commerce international est au cœur du débat politique. Les candidats à la présidence des États-Unis Bernie Sanders et Donald Trump ont fait de leur opposition aux accords commerciaux un élément clé de leur campagne. Et à en juger par le ton des autres candidats, prendre la défense de la mondialisation constitue un suicide électoral dans le climat politique actuel.
La rhétorique populiste sur le commerce est peut-être excessive, mais rares sont ceux qui nient la réalité des griefs sous-jacents. La mondialisation n'a pas bénéficié à tout le monde. De nombreuses familles de travailleurs ont été dévastées par l'impact des importations à bas prix en provenance de Chine et d'ailleurs. Et les grands gagnants ont été les financiers et les professionnels qualifiés qui peuvent tirer parti de l'expansion des marchés. Bien que la mondialisation n'ait pas été la seule (ni même la plus importante) force motrice des inégalités dans les économies avancées, elle y a contribué.
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