
http://prosyn.org/yQIS1Cv/fr;
argues that the Polish government's effort to manipulate its WWII history is disturbing, but hardly unique.
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ATLANTA – Une loi controversée, récemment édictée par le parti au pouvoir de Pologne, le Parti Droit et justice (PiS), a suscité une vive attention autour du monde pour sa criminalisation de certaines expressions comme « les camps de la mort polonais. » Mais la loi se veut bien plus qu'un moyen d'amener les citoyens à être vigilants quant à leurs propos.
La loi stipule qu'une personne peut se voir infliger une amende ou jusqu'à trois ans d'emprisonnement pour « publiquement et contrairement aux faits » attribuer à des citoyens ou au gouvernement polonais « une responsabilité ou une co-responsabilité dans les crimes nazis » ou « dans d'autres infractions » qui constituent des crimes contre la paix, des crimes contre l'humanité ou des crimes de guerre.
Il est vrai que les « crimes nazis » ont été commis par les Nazis et qu'à cet égard ces crimes ne sauraient en aucune manière être reprochés aux Polonais. De même, bien que les camps d'extermination nazis aient été situés en Pologne, ils n'étaient absolument pas polonais. Mais c'est la mention des « autres infractions » qui devrait nous préoccuper.
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