US President-elect Joe Biden may have promised a “return to normalcy,” but the truth is that there is no going back. The world is changing in fundamental ways, and the actions the world takes in the next few years will be critical to lay the groundwork for a sustainable, secure, and prosperous future.
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NEW YORK – Les beaux discours ne suffisent pas. Un mois après la conférence sur le climat de Copenhague, il est clair que les responsables politiques du monde ont été incapables de traduire la rhétorique du réchauffement climatique en action.
C’est bien sur une bonne chose que les responsables mondiaux aient admis qu’une augmentation de plus de deux degrés Celsius des températures aurait des conséquences dévastatrices. L’accumulation des évidences scientifiques les aura au moins convaincu de cela. Et certains principes édictés en 1992 dans la Convention-cadre de Rio de Janeiro ont été réaffirmés, comme celui « de la responsabilité commune mais différenciée et des capacités respectives ». Il en est de même de l’accord entre les pays développés pour « apporter des ressources financières adaptées, prévisibles et durables, de la technologie et des renforcements de capacités… » aux pays en développement.
L’échec de Copenhague ne vient pas de l’absence d’un accord légal contraignant. Le véritable échec vient du fait qu’il n’y a pas eu d’accord sur les moyens à mettre en œuvre pour atteindre l’objectif ambitieux de sauver la planète, pas d’accord sur la réduction des émissions de dioxyde de carbone, pas d’accord sur la manière de répartir le fardeau et pas d’accord sur l’aide aux pays en développement. Même l’engagement pris dans l’accord prévoyant des contributions approchants les 30 milliards de dollars pour la période 2010-2012 pour l’adaptation et l’arbitrage semble bien maigre à coté des centaines de milliards de dollars qui ont été distribués pour le sauvetage des banques en 2008-2009. Si nous avons les moyens de sauver ainsi les banques, nous devrions pouvoir faire un plus pour sauver la planète.
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