NEW YORK – Dans son ouvrage The Fortunes of Africa,l'auteur Martin Meredith décrit le déchargement par un voilier néerlandais de sa cargaison de blanchisserie chez les Khoïkhoï, les habitants de la région du Sud-Ouest du Cap de Bonne Espérance, que les Européens appelaient les Hottentots. Cette anecdote a eut lieu en 1713. Les Khoïkhoï lavaient le linge et percevaient pour cela une rémunération convenable. Mais le linge était porteur de la variole. Au cours de l'année suivante, la communauté fut dévastée. Neuf Khoikhoi sur dix sont morts et la tribu a fini par disparaître du Cap.
Une fois encore, un agent pathogène étranger menace l'Afrique. L'impact total du COVID-19 va s'y faire sentir plus tard que dans le reste du monde, mais les marchés financiers ont déjà fait peser leur tribut. Avant même que le virus ait beaucoup avancé sur le continent, les devises africaines, la dette souveraine et les actions publiques ont chuté de façon spectaculaire, dans de nombreux cas les pertes sont beaucoup plus importantes que sur les marchés développés ou sur les autres marchés émergents. L'impact sur les marchés boursiers africains est déjà pire que dans les pires moments de la crise financière mondiale.
Mais si elle est correctement gérée, la pandémie pourrait s'avérer n'être en définitive qu'un cahot brutal sur la voie de la réalisation du Siècle africain. En tant qu'investisseur et philanthrope en Afrique depuis plus d'une décennie, je me suis concentré sur les opportunités incomparables de ce continent. Comme l'a déclaré l'ancien président sud-africain Thabo Mbeki dans son discours d'investiture de 1999, « le peuple de notre pays a donné une directive sans équivoque selon laquelle nous devons collaborer à la Renaissance africaine, pour que le 21e siècle soit le Siècle africain. » Une forte croissance sous-jacente, une évolution démographique attrayante, une amélioration de la gouvernance, de la stabilité et de la transparence impliquent d'énormes opportunités à long terme, avec le potentiel de sortir des dizaines de millions de gens de la pauvreté.
NEW YORK – Dans son ouvrage The Fortunes of Africa,l'auteur Martin Meredith décrit le déchargement par un voilier néerlandais de sa cargaison de blanchisserie chez les Khoïkhoï, les habitants de la région du Sud-Ouest du Cap de Bonne Espérance, que les Européens appelaient les Hottentots. Cette anecdote a eut lieu en 1713. Les Khoïkhoï lavaient le linge et percevaient pour cela une rémunération convenable. Mais le linge était porteur de la variole. Au cours de l'année suivante, la communauté fut dévastée. Neuf Khoikhoi sur dix sont morts et la tribu a fini par disparaître du Cap.
Une fois encore, un agent pathogène étranger menace l'Afrique. L'impact total du COVID-19 va s'y faire sentir plus tard que dans le reste du monde, mais les marchés financiers ont déjà fait peser leur tribut. Avant même que le virus ait beaucoup avancé sur le continent, les devises africaines, la dette souveraine et les actions publiques ont chuté de façon spectaculaire, dans de nombreux cas les pertes sont beaucoup plus importantes que sur les marchés développés ou sur les autres marchés émergents. L'impact sur les marchés boursiers africains est déjà pire que dans les pires moments de la crise financière mondiale.
Mais si elle est correctement gérée, la pandémie pourrait s'avérer n'être en définitive qu'un cahot brutal sur la voie de la réalisation du Siècle africain. En tant qu'investisseur et philanthrope en Afrique depuis plus d'une décennie, je me suis concentré sur les opportunités incomparables de ce continent. Comme l'a déclaré l'ancien président sud-africain Thabo Mbeki dans son discours d'investiture de 1999, « le peuple de notre pays a donné une directive sans équivoque selon laquelle nous devons collaborer à la Renaissance africaine, pour que le 21e siècle soit le Siècle africain. » Une forte croissance sous-jacente, une évolution démographique attrayante, une amélioration de la gouvernance, de la stabilité et de la transparence impliquent d'énormes opportunités à long terme, avec le potentiel de sortir des dizaines de millions de gens de la pauvreté.