J. Bradford DeLong, Professor of Economics at the University of California, Berkeley, is a research associate at the National Bureau of Economic Research and the author of Slouching Towards Utopia: An Economic History of the Twentieth Century (Basic Books, 2022). He was Deputy Assistant US Treasury Secretary during the Clinton Administration, where he was heavily involved in budget and trade negotiations. His role in designing the bailout of Mexico during the 1994 peso crisis placed him at the forefront of Latin America’s transformation into a region of open economies, and cemented his stature as a leading voice in economic-policy debates.
BERKELEY – J'ai toujours pensé que Barack Obama a commis une grosse erreur en nommant l'ancien sénateur républicain Alan Simpson au poste de co-directeur de la Commission présidentielle de réduction du déficit. Lorsqu'il siégeait au Sénat, Simpson était bien connu pour être un pyromane en matière de budget. Si elle venait d'un président républicain, pas une seule initiative ayant pour effet de creuser le déficit qu'il n'ait soutenu. Si elle venait d'un président démocrate, pas eu une seule initiative visant à réduire le déficit budgétaire qu'il n'ait combattu de tout son être !
"On ne nomme pas un pyromane à la tête des pompiers", telle est la première idée qui m'est venu lorsqu'Obama l'a nommé à la tête de la Commission nationale pour la responsabilité budgétaire et les réformes. Peut-être suis-je malveillant, peut-être Simpson a-t-il viré de bord, peut-être a-t-il pris le chemin de Damas et réalisé ce qu'il a fait et qui il était. Peut-être s'est-il repenti et veut-il maintenant réparer autant que faire se peut les dégâts qu'il a occasionnés à l'Amérique et à ses perspectives de croissance économique à long terme.
Mais même dans ce cas, nommer quelqu'un qui a un tel comportement à une position importante et de haute confiance et le saluer comme un homme d'Etat symbole du bipartisme est un exemple douteux pour la génération montante. La situation n'est pas telle que les Républicains du Congrès lui doivent tellement qu'ils en viennent à modifier ne serait-ce qu'un seul de leur vote au Congrès.
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