NAIROBI – La pandémie de COVID-19 et ses conséquences économiques frappent durement l'ensemble de la population kenyane. Mais en plein confinement, alors que l'économie formelle était à l'arrêt, le secteur informel a démontré sa résilience et son utilité, en particulier pour les jeunes qui ne pouvaient pas aller à l'école et dont les parents se retrouvaient au chômage,
Depuis le début de la pandémie, de plus en plus de jeunes Kenyans se sont lancés dans l'économie informelle. Selon un sondage du réseau Shujaaz Inc, en avril 2020 5% des jeunes Kenyans s'étaient lancés pour la première fois dans une activité informelle depuis le début de la pandémie. En mai ils étaient 16% et en août 26%.
Les jeunes microentrepreneurs kenyans font preuve d'une résilience remarquable. Certes, comme la plupart des chefs d'entreprise, beaucoup d'entre eux ont dû réduire ou suspendre leur activité durant le confinement. Néanmoins, les interviews et les sondages que nous avons menés montrent que les microentrepreneurs se sont adaptés rapidement. Ils ont répondu à la crise en changeant de modèle d'entreprise, en produisant des masques, en cultivant des légumes ou en se reconvertissant dans la livraison de repas. Ils ont pu ainsi sauvegarder un minimum de revenu, ce qui leur permet d'envisager des projets futurs.
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Les jeunes microentrepreneurs kenyans font preuve d'une résilience remarquable. Certes, comme la plupart des chefs d'entreprise, beaucoup d'entre eux ont dû réduire ou suspendre leur activité durant le confinement. Néanmoins, les interviews et les sondages que nous avons menés montrent que les microentrepreneurs se sont adaptés rapidement. Ils ont répondu à la crise en changeant de modèle d'entreprise, en produisant des masques, en cultivant des légumes ou en se reconvertissant dans la livraison de repas. Ils ont pu ainsi sauvegarder un minimum de revenu, ce qui leur permet d'envisager des projets futurs.
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