

Fifteen years after the collapse of the US investment bank Lehman Brothers triggered a devastating global financial crisis, the banking system is in trouble again. Central bankers and financial regulators each seem to bear some of the blame for the recent tumult, but there is significant disagreement over how much – and what, if anything, can be done to avoid a deeper crisis.
LA JOLLA, CALIFORNIE – Les experts ont longtemps prédit que la biologie prédominerait au XXIe siècle, comme la physique l’a fait au XXe siècle. Pourtant, on attend toujours de la recherche biomédicale les mêmes hausses de productivité qu’a apportée l’industrialisation des procédés de combustion, de production d’électricité et de l’électronique. Est-il possible que le « Siècle de la biologie » ne soit qu’une simple vision?
Le problème tire principalement sa source de la baisse des budgets de recherche et développement en biomédecine. En date de maintenant, environ 270 milliards $ sont investis chaque année dans le domaine, avec une production impressionnante d’un demi-million d’études publiées, mais une maigre récolte de 20 à 30 nouveaux médicaments.
L’écart entre les dépenses et les résultats suit les règles de la loi d’Eroom connue sous le nom inversé de la loi de Moore. Comme chacun le sait, la loi de Moore suit l’évolution dans le temps de la puissance de traitement des microprocesseurs, en particulier la densité de transistors qu’on peut graver économiquement sur un circuit intégré qui double tous les 18 à 24 mois. À l’inverse, la courbe de la loi d’Eroom illustre la régression du nombre de nouveaux médicaments approuvés, soulignant que les coûts de mise au point de nouveaux médicaments doublent environ tous les neuf ans.
To continue reading, register now.
Subscribe now for unlimited access to everything PS has to offer.
Subscribe
As a registered user, you can enjoy more PS content every month – for free.
Register
Already have an account? Log in