AMSTERDAM – L’établissement de nouveaux standards de leadership politique passe facilement inaperçu au milieu des effroyables nouvelles qui nous parviennent du Japon – en partie parce que les médias japonais perpétuent les vieilles habitudes de critique systématique de la gestion des calamités par les responsables, et de nombreux journalistes étrangers, par absence de recul, relaient tout simplement ce même ton critique. Mais, comparé aux lendemains du tremblement de terre catastrophique de Kobe en 1995, lorsque les autorités avaient semblé se laver les mains des malheurs des victimes, la différence ne pourrait être plus importante.
Cette fois-ci, le gouvernement PDJ (Parti Démocrate du Japon) du Premier ministre Naoto Kan produit un effort considérable, avec un engagement intense sans précédent de son cabinet et des forces de détachement nouvellement créées. Le Premier ministre lui-même se présente régulièrement devant les caméras de télévision avec les responsables pertinents, revêtu de la combinaison de travail que portent communément les ingénieurs japonais.
En 1995, on ne prenait soin des citoyens de Kobe extraits des décombres que s’ils appartenaient à des corporations ou à des groupes religieux. Ceux qui n’en faisaient pas partie devaient globalement se débrouiller par eux-mêmes. Cela reflétait une approche corporatiste de type ‘féodal’ dans laquelle la relation directe entre le citoyen et l’état ne jouait aucun rôle. Cette négligence gouvernementale largement condamnée des victimes du tremblement de terre de Kobe fut l’une des principales sources d’indignation de l’opinion publique qui a permis de populariser le mouvement réformiste dont Kan est issu.
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The latest Gaza war presents the United States and governments across the Middle East with an opportunity to end Hamas and Iran’s cynical project of creating chaos. But first, Israel must be stopped from expelling the Palestinians from Gaza, as that would radicalize and destabilize the entire region.
warns that Israel’s scorched-earth Gaza campaign risks playing into its enemies’ hands.
The long-standing economic consensus that interest rates would remain low indefinitely, making debt cost-free, is no longer tenable. Even if inflation declines, soaring debt levels, deglobalization, and populist pressures will keep rates higher for the next decade than they were in the decade following the 2008 financial crisis.
thinks that policymakers and economists must reassess their beliefs in light of current market realities.
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AMSTERDAM – L’établissement de nouveaux standards de leadership politique passe facilement inaperçu au milieu des effroyables nouvelles qui nous parviennent du Japon – en partie parce que les médias japonais perpétuent les vieilles habitudes de critique systématique de la gestion des calamités par les responsables, et de nombreux journalistes étrangers, par absence de recul, relaient tout simplement ce même ton critique. Mais, comparé aux lendemains du tremblement de terre catastrophique de Kobe en 1995, lorsque les autorités avaient semblé se laver les mains des malheurs des victimes, la différence ne pourrait être plus importante.
Cette fois-ci, le gouvernement PDJ (Parti Démocrate du Japon) du Premier ministre Naoto Kan produit un effort considérable, avec un engagement intense sans précédent de son cabinet et des forces de détachement nouvellement créées. Le Premier ministre lui-même se présente régulièrement devant les caméras de télévision avec les responsables pertinents, revêtu de la combinaison de travail que portent communément les ingénieurs japonais.
En 1995, on ne prenait soin des citoyens de Kobe extraits des décombres que s’ils appartenaient à des corporations ou à des groupes religieux. Ceux qui n’en faisaient pas partie devaient globalement se débrouiller par eux-mêmes. Cela reflétait une approche corporatiste de type ‘féodal’ dans laquelle la relation directe entre le citoyen et l’état ne jouait aucun rôle. Cette négligence gouvernementale largement condamnée des victimes du tremblement de terre de Kobe fut l’une des principales sources d’indignation de l’opinion publique qui a permis de populariser le mouvement réformiste dont Kan est issu.
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