TEL AVIV – Alors que de nouvelles élections législatives se profilent en Israël, la question palestinienne n’a pour ainsi dire pas été mentionnée. Ces élections se dérouleront dans le contexte du déploiement par les États-Unis de leur plan Peace to Prosperity (De la paix à la prospérité), un plan mal conçu de renforcement de l’économie palestinienne. Maintenant que le conflit israélo-palestinien ne menace plus la prospérité économique ou la position d’Israël sur l’échiquier international, ce conflit a plus ou moins disparu de l’ordre du jour politique national.
Ces élections législatives anticipées, les deuxièmes de cette année en Israël, auront lieu en septembre prochain. À l’issue des premières, tenues le 9 avril, le parti du Premier ministre Benyamin Netanyahou, le Likoud, avait remporté 35 sièges sur 120. Mais échouant à s'accorder sur la formation d'un nouveau gouvernement de coalition, les membres élus de la Knesset ont voté la dissolution de l’assemblée fin mai, à peine un mois après avoir prêté serment.
Cet échec n’a toutefois rien à voir avec la Palestine. Netanyahou a perdu le soutien de certains partis de droite avec lesquels il avait noué une alliance, en raison d’un projet de loi sur le service militaire des Juifs ultra-orthodoxes qui prévoit une augmentation de leur conscription (alors que les partis ultra-orthodoxes souhaitent qu’ils en soient exemptés). Et le principal parti d’opposition, le parti centriste Bleu Blanc, a refusé de collaborer avec Netanyahou à cause des procédures d’inculpation pour corruption, fraude et abus de confiance lancées contre lui.
TEL AVIV – Alors que de nouvelles élections législatives se profilent en Israël, la question palestinienne n’a pour ainsi dire pas été mentionnée. Ces élections se dérouleront dans le contexte du déploiement par les États-Unis de leur plan Peace to Prosperity (De la paix à la prospérité), un plan mal conçu de renforcement de l’économie palestinienne. Maintenant que le conflit israélo-palestinien ne menace plus la prospérité économique ou la position d’Israël sur l’échiquier international, ce conflit a plus ou moins disparu de l’ordre du jour politique national.
Ces élections législatives anticipées, les deuxièmes de cette année en Israël, auront lieu en septembre prochain. À l’issue des premières, tenues le 9 avril, le parti du Premier ministre Benyamin Netanyahou, le Likoud, avait remporté 35 sièges sur 120. Mais échouant à s'accorder sur la formation d'un nouveau gouvernement de coalition, les membres élus de la Knesset ont voté la dissolution de l’assemblée fin mai, à peine un mois après avoir prêté serment.
Cet échec n’a toutefois rien à voir avec la Palestine. Netanyahou a perdu le soutien de certains partis de droite avec lesquels il avait noué une alliance, en raison d’un projet de loi sur le service militaire des Juifs ultra-orthodoxes qui prévoit une augmentation de leur conscription (alors que les partis ultra-orthodoxes souhaitent qu’ils en soient exemptés). Et le principal parti d’opposition, le parti centriste Bleu Blanc, a refusé de collaborer avec Netanyahou à cause des procédures d’inculpation pour corruption, fraude et abus de confiance lancées contre lui.