Lorsqu’un responsable de l’office de la Sécurité publique chinoise a récemment accusé les partisans du Dalaï-Lama de préparer des attentats-suicide – toute au plus la plus extrême d’une série d’accusations à l’encontre de la « clique du Dalaï-Lama » - l’on aurait pu se croire revenu au temps de la Révolution culturelle. Dès lors qu’il s’agit du Tibet, le gouvernement chinois, par ailleurs de plus en plus pragmatique et sophistiqué, retombe dans une rhétorique maoïste, accompagnée de propagande simpliste et de mesures coercitives. Les investisseurs étrangers doivent-ils s’inquiéter de cette situation ?
Bien qu’il existe une réelle possibilité que les récentes manifestations au Tibet amènent les autorités à modifier leur position, les premiers signes ne sont guère encourageants. Jusqu’à présent, le régime a eu recours aux mêmes mesures brutales qui ont été à l’origine des protestations des Tibétains en premier lieu. Les pressions internationales seules ne pourront pas changer la situation. Des pressions intérieures le pourraient, mais cette possibilité a été anéantie sur le champ de bataille des relations publiques.
D’un côté, certains médias internationaux ont brossé un noir tableau (et pas toujours objectif) des violences du mois de mars comme une répression brutale de moines tibétains pacifiques par les Chinois. De l’autre côté, les médias officiels chinois ont alimenté la colère des citoyens face à ce qui a été perçu comme un parti pris occidental anti-chinois. Cette exacerbation du sentiment nationaliste a fait que peu de Chinois se posent des questions sur le pourquoi des violences.
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For decades, US policymakers have preferred piecemeal tactical actions, while the Chinese government has consistently taken a more strategic approach. This mismatch is the reason why Huawei, to the shock of sanctions-focused American officials, was able to make a processor breakthrough in its flagship smartphone.
warns that short-termism will never be enough to offset the long-term benefits of strategic thinking.
With a democratic recession underway in many countries, one now commonly hears talk of democratic “backsliding” on a global scale. But not only is that term misleading; it also breeds fatalism, diverting our attention from potential paths out of the new authoritarianism.
thinks the language commonly used to describe the shift toward authoritarianism is hampering solutions.
Ashoka Mody
explains the roots of the lack of accountability in India, highlights shortcomings in human capital and gender equality, casts doubt on the country’s ability to assume a Chinese-style role in manufacturing, and more.
Lorsqu’un responsable de l’office de la Sécurité publique chinoise a récemment accusé les partisans du Dalaï-Lama de préparer des attentats-suicide – toute au plus la plus extrême d’une série d’accusations à l’encontre de la « clique du Dalaï-Lama » - l’on aurait pu se croire revenu au temps de la Révolution culturelle. Dès lors qu’il s’agit du Tibet, le gouvernement chinois, par ailleurs de plus en plus pragmatique et sophistiqué, retombe dans une rhétorique maoïste, accompagnée de propagande simpliste et de mesures coercitives. Les investisseurs étrangers doivent-ils s’inquiéter de cette situation ?
Bien qu’il existe une réelle possibilité que les récentes manifestations au Tibet amènent les autorités à modifier leur position, les premiers signes ne sont guère encourageants. Jusqu’à présent, le régime a eu recours aux mêmes mesures brutales qui ont été à l’origine des protestations des Tibétains en premier lieu. Les pressions internationales seules ne pourront pas changer la situation. Des pressions intérieures le pourraient, mais cette possibilité a été anéantie sur le champ de bataille des relations publiques.
D’un côté, certains médias internationaux ont brossé un noir tableau (et pas toujours objectif) des violences du mois de mars comme une répression brutale de moines tibétains pacifiques par les Chinois. De l’autre côté, les médias officiels chinois ont alimenté la colère des citoyens face à ce qui a été perçu comme un parti pris occidental anti-chinois. Cette exacerbation du sentiment nationaliste a fait que peu de Chinois se posent des questions sur le pourquoi des violences.
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