US President-elect Joe Biden may have promised a “return to normalcy,” but the truth is that there is no going back. The world is changing in fundamental ways, and the actions the world takes in the next few years will be critical to lay the groundwork for a sustainable, secure, and prosperous future.
For more than 25 years, Project Syndicate has been guided by a simple credo: All people deserve access to a broad range of views by the world’s foremost leaders and thinkers on the issues, events, and forces shaping their lives. At a time of unprecedented uncertainty, that mission is more important than ever – and we remain committed to fulfilling it.
But there is no doubt that we, like so many other media organizations nowadays, are under growing strain. If you are in a position to support us, please subscribe now.
As a subscriber, you will enjoy unlimited access to our On Point suite of long reads and book reviews, Say More contributor interviews, The Year Ahead magazine, the full PS archive, and much more. You will also directly support our mission of delivering the highest-quality commentary on the world's most pressing issues to as wide an audience as possible.
By helping us to build a truly open world of ideas, every PS subscriber makes a real difference. Thank you.
WASHINGTON, DC – Le rapport Chilcot a été enfin publié ce mois-ci, sept ans après avoir été commandé par le gouvernement britannique dans le but de « déterminer les enseignements » de la participation du Royaume-Uni à la guerre en Irak. Seulement voilà, compte tenu de l’accent majeur placé sur les erreurs de jugement commises par l’ancien Premier ministre Tony Blair, et sur le processus ayant conduit le Royaume-Uni à s’engager dans cette guerre aux côtés des États-Unis, le risque existe de voir les véritables leçons de cette période passer à la trappe.
Aux yeux de nombreux observateurs critiques, l’échec de la guerre en Irak réside dans le caractère à la fois futile et immoral des politiques étrangères interventionnistes de l’Occident. Or, les décisions d’intervention ne devraient jamais être prises sur la base des perspectives de succès ou d’échec. C’est précisément cette logique qui a conduit l’administration du président Bill Clinton, suite à l’échec de l’intervention américaine en Somalie en 1993, à ne pas agir pour empêcher le génocide rwandais l’année suivante, qui rétrospectivement aurait pu être stoppé au moyen de mesures relativement limitées.
Dans le cas de la guerre en Irak, l’intervention a entraîné la mort de plusieurs centaines de milliers d’Irakiens, conduit à la désintégration du pays, et coûté la vie à plusieurs milliers de soldats américains et britanniques. Pour autant, le tragique héritage de l’intervention en Irak persiste encore aujourd’hui, faisant office de mise en garde contre toute autre intervention.
We hope you're enjoying Project Syndicate.
To continue reading, subscribe now.
Subscribe
orRegister for FREE to access two premium articles per month.
Register
Already have an account? Log in