NEW DELHI – Le comité Nobel a attribué cette année le Prix Nobel de la paix au Programme alimentaire mondial de l'ONU en déclarant qu'il veut "tourner le regard du monde vers les millions de personnes qui souffrent de la faim ou en sont menacées ". La faim bat aujourd'hui tous les records, et cela tient essentiellement aux dysfonctionnements du systéme alimentaire mondial.
Même avant la pandémie, quelques deux milliards de personnes dans le monde souffraient de sous-alimentation, et près de 750 millions étaient en situation d'insécurité alimentaire grave. La crise sanitaire et économique qui a éclaté en 2020 a aggravé la situation, en partie à cause de son impact sur l'approvisionnement alimentaire, mais plus encore, en raison des inégalités croissantes et du nombre de personnes vulnérables qui ont perdu leur gagne-pain.
On aurait pu éviter cette situation et il est encore temps d'agir. Parmi les objectifs de développement durable de l'ONU figure l'éradication de la faim d'ici 2030. Cet objectif est réaliste : le monde produit suffisamment de nourriture pour répondre aux besoins nutritionnels de base de tous les habitants de la planète. Mais le système alimentaire mondial fonctionnait déjà mal bien avant la pandémie. Une grande partie de la production agricole n'a pas de caractère durable, la nourriture et les revenus sont si inégalement répartis que des milliards de personnes n'ont pas accès à une alimentation saine et équilibrée. Les multinationales du secteur agroalimentaire mènent une politique de production et de distribution au détriment des petits agriculteurs et des consommateurs finaux.
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With recent landmark legislation to support decarbonization and innovation, the United States is making up for lost time after its failed 40-year experiment with neoliberalism. But if it is serious about embracing a new paradigm, it will need to do more to help bring the rest of the world along.
explains how to minimize the political risks of new spending packages in the US and Europe.
What would a second Donald Trump presidency mean for US foreign policy and the world? While the man himself is unpredictable, his first term and his behavior since losing re-election in 2020 offer plenty of clues, none of which will be comforting to America's allies.
considers the implications of the 2024 presidential election for America's foreign policy and global standing.
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NEW DELHI – Le comité Nobel a attribué cette année le Prix Nobel de la paix au Programme alimentaire mondial de l'ONU en déclarant qu'il veut "tourner le regard du monde vers les millions de personnes qui souffrent de la faim ou en sont menacées ". La faim bat aujourd'hui tous les records, et cela tient essentiellement aux dysfonctionnements du systéme alimentaire mondial.
Même avant la pandémie, quelques deux milliards de personnes dans le monde souffraient de sous-alimentation, et près de 750 millions étaient en situation d'insécurité alimentaire grave. La crise sanitaire et économique qui a éclaté en 2020 a aggravé la situation, en partie à cause de son impact sur l'approvisionnement alimentaire, mais plus encore, en raison des inégalités croissantes et du nombre de personnes vulnérables qui ont perdu leur gagne-pain.
On aurait pu éviter cette situation et il est encore temps d'agir. Parmi les objectifs de développement durable de l'ONU figure l'éradication de la faim d'ici 2030. Cet objectif est réaliste : le monde produit suffisamment de nourriture pour répondre aux besoins nutritionnels de base de tous les habitants de la planète. Mais le système alimentaire mondial fonctionnait déjà mal bien avant la pandémie. Une grande partie de la production agricole n'a pas de caractère durable, la nourriture et les revenus sont si inégalement répartis que des milliards de personnes n'ont pas accès à une alimentation saine et équilibrée. Les multinationales du secteur agroalimentaire mènent une politique de production et de distribution au détriment des petits agriculteurs et des consommateurs finaux.
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