LONDRES – L'une des questions les plus importantes concernant l'économie mondiale aujourd'hui est de savoir si la politique monétaire approche la limite de son efficacité. L'inflation reste bien en deçà de sa cible dans la zone euro et au Japon, en dépit d’un assouplissement quantitatif (QE) agressif et de taux d'intérêt directeurs négatifs, et aussi bien l'euro que le yen se sont appréciés par rapport au dollar américain depuis le début de l'année.
Le problème avec le débat jusqu’ici est qu'il a mis l'accent uniquement sur l'efficacité des politiques, sans tenir compte de la nécessité de prudence. La crédibilité et l'indépendance des autorités monétaires sont essentielles à l'efficacité de leurs politiques. Et pourtant, quelques-unes des propositions en cours appellent les banques centrales à s'engager encore plus loin en territoire inconnu, s’écartant plus longtemps et plus fortement d’une gestion de bilan prudente. Cela pourrait causer des dommages à leur réputation qui pourraient être difficiles à corriger, avec de réelles des conséquences économiques et financières.
L'impact direct de la politique monétaire non conventionnelle est bien visible et en grande partie conforme aux attentes (à l'exception de la récente appréciation de l'euro et du yen). La liquidité dans les systèmes bancaires est ample et les coûts d'emprunt ont diminué, devenant même négatifs pour certains gouvernements.
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The emerging breed of industrial policies, which emphasize production, fair wages, and localism, could serve as the basis for post-neoliberal economies. But to tackle the challenges of the twenty-first century and ensure a sustainable future, we need a policy framework that recognizes the value of human connection.
make the case for an economic strategy that prioritizes shared prosperity over competition.
The banking system we take for granted is unfixable. The good news is that we no longer need to rely on any private, rent-seeking, socially destabilizing network of banks, at least not the way we have so far.
shows why the current private system is unfixable – and why we don’t need to tolerate it anymore.
LONDRES – L'une des questions les plus importantes concernant l'économie mondiale aujourd'hui est de savoir si la politique monétaire approche la limite de son efficacité. L'inflation reste bien en deçà de sa cible dans la zone euro et au Japon, en dépit d’un assouplissement quantitatif (QE) agressif et de taux d'intérêt directeurs négatifs, et aussi bien l'euro que le yen se sont appréciés par rapport au dollar américain depuis le début de l'année.
Le problème avec le débat jusqu’ici est qu'il a mis l'accent uniquement sur l'efficacité des politiques, sans tenir compte de la nécessité de prudence. La crédibilité et l'indépendance des autorités monétaires sont essentielles à l'efficacité de leurs politiques. Et pourtant, quelques-unes des propositions en cours appellent les banques centrales à s'engager encore plus loin en territoire inconnu, s’écartant plus longtemps et plus fortement d’une gestion de bilan prudente. Cela pourrait causer des dommages à leur réputation qui pourraient être difficiles à corriger, avec de réelles des conséquences économiques et financières.
L'impact direct de la politique monétaire non conventionnelle est bien visible et en grande partie conforme aux attentes (à l'exception de la récente appréciation de l'euro et du yen). La liquidité dans les systèmes bancaires est ample et les coûts d'emprunt ont diminué, devenant même négatifs pour certains gouvernements.
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