For more than 25 years, Project Syndicate has been guided by a simple credo: All people deserve access to a broad range of views by the world's foremost leaders and thinkers on the issues, events, and forces shaping their lives. At a time of unprecedented uncertainty, that mission is more important than ever – and we remain committed to fulfilling it.
But there is no doubt that we, like so many other media organizations nowadays, are under growing strain. If you are in a position to support us, please subscribe now.
As a subscriber, you will enjoy unlimited access to our On Point suite of long reads and book reviews, Say More contributor interviews, The Year Ahead magazine, the full PS archive, and much more. You will also directly support our mission of delivering the highest-quality commentary on the world's most pressing issues to as wide an audience as possible.
By helping us to build a truly open world of ideas, every PS subscriber makes a real difference. Thank you.
NEW YORK – Le contraste entre le résultat des récentes élections au Parlement européen et celui de l'élection présidentielle en Ukraine est très marqué. Les électeurs européens ont manifesté leur mécontentement quant à la manière dont fonctionne l'UE, tandis que le peuple ukrainien a exprimé son désir d'association avec l'UE. Les dirigeants et les citoyens européens devaient profiter de cette occasion pour examiner ce que cela signifie - et comment une aide à l'Ukraine peut aussi sauver l'Europe.
A l'origine l'UE a été conçu comme une association toujours plus étroite d'Etats souverains qui avaient la volonté de mettre progressivement en commun une part croissante de leur souveraineté au service de l'intérêt général. C'était une expérimentation audacieuse qui avait pour objectif de remplacer le nationalisme et le recours à la force par une gouvernance commune et le respect du droit.
Malheureusement, la crise de l'euro a transformé l'UE en quelque chose de radicalement différent : un tissu de relations entre pays débiteurs et pays créanciers dans lequel ces derniers imposent des conditions qui perpétuent leur domination. Etant donné la faible participation aux élections du Parlement européen et si l'on ajoute les voix du Premier ministre italien Matteo Renzi à celles des anti-européens de gauche et de droite, on pourrait dire que la majorité des Européens sont opposés à la situation actuelle.
We hope you're enjoying Project Syndicate.
To continue reading, subscribe now.
Subscribe
orRegister for FREE to access two premium articles per month.
Register
Already have an account? Log in