BERLIN – Avec la conquête militaire et l’annexion de la Crimée, et la guerre subséquente en Ukraine orientale, le président russe Vladimir Poutine a clairement fait comprendre qu’il n’avait aucune intention de respecter l’inviolabilité des frontières et la primauté des instruments juridiques internationaux. Il est temps que les Européens cessent de prendre leurs désirs pour des réalités et de croire à un ordre continental régi par l’État de droit. Ce n’est, malheureusement, pas le cas. Le monde est bien plus dur et le pouvoir fait la loi.
L’intervention militaire de la Russie en Syrie et la crise des réfugiés en Europe soulignent cet état de fait. L’Europe doit se rendre compte qu’à défaut de prendre soin de ses intérêts géopolitiques, elle sera tôt ou tard confrontée aux crises en cours dans ses régions limitrophes.
Contrairement aux États-Unis, l’Europe n’est pas une île continentale protégée par des océans. Elle est la pointe occidentale de la gigantesque masse terrestre eurasiatique. L’Europe de l’Est, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord sont ses régions contiguës immédiates et au XXIe siècle, ce voisinage instable présente le plus grand risque de sécurité pour l’Europe.
To continue reading, register now.
Subscribe now for unlimited access to everything PS has to offer.
Rather than reducing concentrated market power through “disruption” or “creative destruction,” technological innovation historically has only added to the problem, by awarding monopolies to just one or a few dominant firms. And market forces offer no remedy to the problem; only public policy can provide that.
shows that technological change leads not to disruption, but to deeper, more enduring forms of market power.
The passing of America’s preeminent foreign-policy thinker and practitioner marks the end of an era. Throughout his long and extraordinarily influential career, Henry Kissinger built a legacy that Americans would be wise to heed in this new era of great-power politics and global disarray.
reviews the life and career of America’s preeminent foreign-policy scholar-practitioner.
Log in/Register
Please log in or register to continue. Registration is free and requires only your email address.
BERLIN – Avec la conquête militaire et l’annexion de la Crimée, et la guerre subséquente en Ukraine orientale, le président russe Vladimir Poutine a clairement fait comprendre qu’il n’avait aucune intention de respecter l’inviolabilité des frontières et la primauté des instruments juridiques internationaux. Il est temps que les Européens cessent de prendre leurs désirs pour des réalités et de croire à un ordre continental régi par l’État de droit. Ce n’est, malheureusement, pas le cas. Le monde est bien plus dur et le pouvoir fait la loi.
L’intervention militaire de la Russie en Syrie et la crise des réfugiés en Europe soulignent cet état de fait. L’Europe doit se rendre compte qu’à défaut de prendre soin de ses intérêts géopolitiques, elle sera tôt ou tard confrontée aux crises en cours dans ses régions limitrophes.
Contrairement aux États-Unis, l’Europe n’est pas une île continentale protégée par des océans. Elle est la pointe occidentale de la gigantesque masse terrestre eurasiatique. L’Europe de l’Est, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord sont ses régions contiguës immédiates et au XXIe siècle, ce voisinage instable présente le plus grand risque de sécurité pour l’Europe.
To continue reading, register now.
Subscribe now for unlimited access to everything PS has to offer.
Subscribe
As a registered user, you can enjoy more PS content every month – for free.
Register
Already have an account? Log in