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Voulons-nous des vaccins pour tous ou un apartheid vaccinal ?

LONDRES – Des dirigeants mondiaux qui ne se s’étaient pas rencontrés physiquement depuis presque deux ans se sont retrouvés au sommet du G7 qui s’est ouvert vendredi. C’est la première réunion de cette sorte à laquelle participait le président des États-Unis Joe Biden, et ce sera la dernière de la chancelière allemande Angela Merkel. Ce rassemblement fonctionnera aussi comme la première mise à l’épreuve de cette « Grande-Bretagne globale », slogan du Premier ministre Boris Johnson, répété à l’envi, dont nous verrons ce qu’il signifie réellement.

En pensant aux sommets passés du G7, la plupart des gens ne se rappelleront guère que des photographies aux poses étudiées. Mais en quelques rares occasions, un G7 peut être synonyme de véritables avancées politiques. Ainsi celui de 2009, lors duquel, en concertation avec les dirigeants africains, le sommet du G8 qui s’était tenu en Italie avait posé de nouvelles bases pour le développement international. Je me souviens d’avoir raconté à mes homologues, lors de l’ouverture de cette édition 2009, l’histoire d’un écolier rwandais emporté dans le génocide des années 1990, aujourd’hui immortalisée par le musée du mémorial de Kigali, dont la partie consacrée aux enfants expose une photographie du jeune garçon et une plaque, où l’on peut lire :

David, onze ans

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