DAKAR – Ce mois-ci les pays africains francophones vont célébrer le cinquantième anniversaire de leur indépendance et des liens qu’ils entretiennent avec la France. Ont-ils seulement de bonnes raisons de le faire ?
Même avant sa prise de fonction en 1958, le président français Charles de Gaulle avait prévu qu’une vague de nationalisme révolutionnaire déferlerait bientôt en Afrique, en Asie, en Amérique latine et au Moyen-Orient. En tant que président, il a cherché à empêcher ce tsunami. Il a proposé aux leaders des colonies africaines françaises de négocier un accord d’indépendance.
Pour saisir son offre, les dirigeants devaient accepter, entre autres, de permettre le stationnement de troupes françaises sur leur territoire, de fournir à la France un bon stock de matières premières à des prix fixés à l’avance, de rembourser toutes les dettes de la période coloniale à la France, de maintenir le franc C FA Franc comme monnaie d’échange et d’accorder au Trésor français le droit de véto sur leurs banques centrales régionales. De Gaulle a obtenu presque tout ce qu’il voulait et leur a accordé l’indépendance.
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While China was an early mover in regulating generative AI, it is also highly supportive of the technology and the companies developing it. Chinese AI firms might even have a competitive advantage over their American and European counterparts, which are facing strong regulatory headwinds and proliferating legal challenges.
thinks the rules governing generative artificial intelligence give domestic firms a competitive advantage.
After years in the political wilderness, the UK Labour Party is now far ahead in opinion polls, with sensible plans for improving the country's economic performance. But to translate promises into results, any future government will have to do something about the elephant in the room: chronic under-investment.
explains what it will take for any political party to restore hope in the country's long-term economic future.
DAKAR – Ce mois-ci les pays africains francophones vont célébrer le cinquantième anniversaire de leur indépendance et des liens qu’ils entretiennent avec la France. Ont-ils seulement de bonnes raisons de le faire ?
Même avant sa prise de fonction en 1958, le président français Charles de Gaulle avait prévu qu’une vague de nationalisme révolutionnaire déferlerait bientôt en Afrique, en Asie, en Amérique latine et au Moyen-Orient. En tant que président, il a cherché à empêcher ce tsunami. Il a proposé aux leaders des colonies africaines françaises de négocier un accord d’indépendance.
Pour saisir son offre, les dirigeants devaient accepter, entre autres, de permettre le stationnement de troupes françaises sur leur territoire, de fournir à la France un bon stock de matières premières à des prix fixés à l’avance, de rembourser toutes les dettes de la période coloniale à la France, de maintenir le franc C FA Franc comme monnaie d’échange et d’accorder au Trésor français le droit de véto sur leurs banques centrales régionales. De Gaulle a obtenu presque tout ce qu’il voulait et leur a accordé l’indépendance.
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