LONDRES/NAIROBI – Chaque année, neuf millions de personnes dans le monde – l’équivalent de la population de l’Autriche – meurent de faim ou de maladies liées à la faim. La situation est déjà tragique, mais les perturbations provoquées par le Covid-19 sur les chaînes d’approvisionnement alimentaires risquent de multiplier ce chiffre par deux en 2020.
C’est le coût caché de la pandémie de Covid-19, et il touchera les plus pauvres et les plus vulnérables. Pour empêcher ces morts évitables, nous devons d’abord comprendre que l’Afrique, l’Asie du Sud et les autres régions pauvres ne peuvent décider de confiner leur population ni chercher à endiguer la maladie en imitant les mesures prises en Occident. Ces pays doivent au contraire trouver leur propre équilibre entre les risques que fait courir le virus et ceux que les moyens mis en œuvre pour le combattre font peser sur les emplois, la subsistance et les vies.
Surtout, la communauté internationale doit malgré cela agir dès maintenant pour maintenir en état de fonctionnement les chaînes d’approvisionnement alimentaires. Faute de quoi, dans les régions les plus pauvres du monde, les effets pervers du remède seront pires que la maladie.
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Although Russia's war in Ukraine has galvanized Polish society and elevated the country's status internationally, it is also obscuring some worrying domestic political developments. Whether liberal democracy will prevail over reactionary authoritarianism remains to be seen.
about recent domestic and geopolitical developments that will shape the country's future.
While facing an uphill political battle at home, Turkey’s recently re-elected President Recep Tayyip Erdoğan handily won the diaspora vote. He did so by capitalizing on the resentment and alienation felt by second- and third-generation Turkish immigrants who often feel estranged in the countries where they were born.
explains how displacement can make expatriates and minorities more susceptible to extremist ideologies.
LONDRES/NAIROBI – Chaque année, neuf millions de personnes dans le monde – l’équivalent de la population de l’Autriche – meurent de faim ou de maladies liées à la faim. La situation est déjà tragique, mais les perturbations provoquées par le Covid-19 sur les chaînes d’approvisionnement alimentaires risquent de multiplier ce chiffre par deux en 2020.
C’est le coût caché de la pandémie de Covid-19, et il touchera les plus pauvres et les plus vulnérables. Pour empêcher ces morts évitables, nous devons d’abord comprendre que l’Afrique, l’Asie du Sud et les autres régions pauvres ne peuvent décider de confiner leur population ni chercher à endiguer la maladie en imitant les mesures prises en Occident. Ces pays doivent au contraire trouver leur propre équilibre entre les risques que fait courir le virus et ceux que les moyens mis en œuvre pour le combattre font peser sur les emplois, la subsistance et les vies.
Surtout, la communauté internationale doit malgré cela agir dès maintenant pour maintenir en état de fonctionnement les chaînes d’approvisionnement alimentaires. Faute de quoi, dans les régions les plus pauvres du monde, les effets pervers du remède seront pires que la maladie.
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