GENÈVE – Il est difficile de croire que lorsque se tenait le dernier forum pour la paix de Paris, en novembre 2020, aucun vaccin de COVID-19 n’avait encore été agréé. Un an plus tard, plus de sept milliards de doses ont été administrées, empêchant d’innombrables décès et contribuant à faire fléchir la trajectoire de la pandémie dans bon nombre de pays. Mais ce triomphe de la science est en train d’être éclipsé par le fait que beaucoup de gens n’y accèdent pas encore.
À ce jour, plus d’un tiers de la population mondiale est doublement vaccinée. Mais en Afrique, ce pourcentage n’atteint qu’un maigre 6,7 %. Cet état de fait inacceptable doit être réglé d’urgence, car toute menace à la solidarité mondiale constitue une menace à la sécurité et à la stabilité mondiale.
Tous les États ont la responsabilité de protéger leur propre population. Mais faute d’un partage essentiel des ressources par certains pays — notamment sur le plan des données, des échantillons biologiques et des instruments englobant les vaccins, les tests et d’autres fournitures — la plupart des pays moins nantis ne sont pas en mesure de remplir leur mandat.
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One year after the fall of Kabul and the Taliban’s return to power, Afghanistan is in dire straits, and America and the broader West have yet to conduct a proper post-mortem of the policy failures there. Worse, Russia appears to have taken the US withdrawal as an invitation to launch a new war of its own.
revisits the fall of Kabul to consider its implications for America and the world, one year later.
GENÈVE – Il est difficile de croire que lorsque se tenait le dernier forum pour la paix de Paris, en novembre 2020, aucun vaccin de COVID-19 n’avait encore été agréé. Un an plus tard, plus de sept milliards de doses ont été administrées, empêchant d’innombrables décès et contribuant à faire fléchir la trajectoire de la pandémie dans bon nombre de pays. Mais ce triomphe de la science est en train d’être éclipsé par le fait que beaucoup de gens n’y accèdent pas encore.
À ce jour, plus d’un tiers de la population mondiale est doublement vaccinée. Mais en Afrique, ce pourcentage n’atteint qu’un maigre 6,7 %. Cet état de fait inacceptable doit être réglé d’urgence, car toute menace à la solidarité mondiale constitue une menace à la sécurité et à la stabilité mondiale.
Tous les États ont la responsabilité de protéger leur propre population. Mais faute d’un partage essentiel des ressources par certains pays — notamment sur le plan des données, des échantillons biologiques et des instruments englobant les vaccins, les tests et d’autres fournitures — la plupart des pays moins nantis ne sont pas en mesure de remplir leur mandat.
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