OXFORD – Dans le débat sur l'avenir du journalisme, les « fausses nouvelles » occupent le devant de la scène, avec histoires mettant en vedette les rodomontades d'un président américain, « les bots » de communication russe, sans oublier les trahisons et les subterfuges pour capter l'attention du public. Mais à l'ère de la baisse des bénéfices et du rétrécissement des auditoires, les fausses nouvelles sont-elles vraiment la plus grande menace à laquelle soient confrontés les médias traditionnels ?
Dans un environnement d'informations de plus en plus enclin à l'hyperventilation, il peut être difficile de séparer le fait du contenu préfabriqué ou délibérément biaisé partagé sur les médias sociaux. La prolifération des « bots » – des programmes d'ordinateur qui propagent automatiquement la désinformation – brouille encore davantage ces frontières. Alors que les méthodes de manipulation se multiplient, le problème ne risque que de s'aggraver.
Pourtant l'accent quasi constant mis sur les fausses nouvelles distrait de nombreuses personnes de ce secteur de plus graves défis à l'encontre du journalisme professionnel. L'érosion des modèles d'affaires et la dépendance croissante envers des distributeurs numériques tiers – comme Facebook et Google – ont menotté les organismes de presse et ont profondément réduit leurs résultats. Pire, les audiences n'ont plus confiance en les informations qui leur sont présentées. Ceci suggère que le problème est plus large que celui des fausses nouvelles.
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The banking system we take for granted is unfixable. The good news is that we no longer need to rely on any private, rent-seeking, socially destabilizing network of banks, at least not the way we have so far.
shows why the current private system is unfixable – and why we don’t need to tolerate it anymore.
Like Vladimir Putin, China's leader is so steeped in a narrative of victimhood and fearful of appearing weak that it is hard to imagine him ever leading China out of the mess he has created. He could well be remembered as the leader who squandered history's most remarkable economic success story.
about the country's increasingly worrisome trajectory, both at home and abroad.
Artificial IdiocyFrank Rumpenhorst/picture alliance via Getty Images
OXFORD – Dans le débat sur l'avenir du journalisme, les « fausses nouvelles » occupent le devant de la scène, avec histoires mettant en vedette les rodomontades d'un président américain, « les bots » de communication russe, sans oublier les trahisons et les subterfuges pour capter l'attention du public. Mais à l'ère de la baisse des bénéfices et du rétrécissement des auditoires, les fausses nouvelles sont-elles vraiment la plus grande menace à laquelle soient confrontés les médias traditionnels ?
Dans un environnement d'informations de plus en plus enclin à l'hyperventilation, il peut être difficile de séparer le fait du contenu préfabriqué ou délibérément biaisé partagé sur les médias sociaux. La prolifération des « bots » – des programmes d'ordinateur qui propagent automatiquement la désinformation – brouille encore davantage ces frontières. Alors que les méthodes de manipulation se multiplient, le problème ne risque que de s'aggraver.
Pourtant l'accent quasi constant mis sur les fausses nouvelles distrait de nombreuses personnes de ce secteur de plus graves défis à l'encontre du journalisme professionnel. L'érosion des modèles d'affaires et la dépendance croissante envers des distributeurs numériques tiers – comme Facebook et Google – ont menotté les organismes de presse et ont profondément réduit leurs résultats. Pire, les audiences n'ont plus confiance en les informations qui leur sont présentées. Ceci suggère que le problème est plus large que celui des fausses nouvelles.
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