TURIN – Après des années et des années d’insistance sur l’importance que les décisions politiques soient basées sur des faits avérés, les économistes ont clairement eu une certaine influence sur les politiciens. La nouvelle tâche des économistes est maintenant de faire comprendre à ces mêmes politiciens que, avancer des preuves avant d'avoir adopté la moindre politique, ce n’est absolument pas ce qu’on entend par conception de politiques fondée sur des faits avérés.
Le président turc Recep Tayyip Erdoğan a lancé une série de chiffres pour défendre sa décision d'inonder l'économie turque de crédit garanti par l'État. Pourtant, la vérité est que cette politique avait d’abord et avant tout une motivation politique : gagner le soutien du public en générant artificiellement de la croissance à court terme (au prix d’un taux d’inflation à 12%, le plus élevé en neuf ans).
De même, le président américain Donald Trump cite des statistiques simplistes sur le déficit commercial, de manière à justifier des politiques protectionnistes qui lui permettent de gagner le soutien d'un certain segment de la population des États-Unis. En réalité, les données indiquent que de telles politiques nuiront en fin de compte à ces mêmes personnes que Trump prétend protéger.
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At the end of European Communism, there was a widespread, euphoric hope that freedom and democracy would bring a better life; eventually, though, many lost that hope. The problem, under both Communism and the new liberal dispensation, was that those pursuing grand social projects had embraced ideology instead of philosophy.
considers what an Albanian Marxist philosopher can tell us about liberty in today's world.
For the US, Slovakia's general election may produce another unreliable allied government. But instead of turning a blind eye to such allies, as President Joe Biden has been doing with Poland, or confronting them with an uncompromising stance, the US should spearhead efforts to help mend flawed democracies.
reflect on the outcome of Slovakia's general election in the run-up to Poland's decisive vote.
TURIN – Après des années et des années d’insistance sur l’importance que les décisions politiques soient basées sur des faits avérés, les économistes ont clairement eu une certaine influence sur les politiciens. La nouvelle tâche des économistes est maintenant de faire comprendre à ces mêmes politiciens que, avancer des preuves avant d'avoir adopté la moindre politique, ce n’est absolument pas ce qu’on entend par conception de politiques fondée sur des faits avérés.
Le président turc Recep Tayyip Erdoğan a lancé une série de chiffres pour défendre sa décision d'inonder l'économie turque de crédit garanti par l'État. Pourtant, la vérité est que cette politique avait d’abord et avant tout une motivation politique : gagner le soutien du public en générant artificiellement de la croissance à court terme (au prix d’un taux d’inflation à 12%, le plus élevé en neuf ans).
De même, le président américain Donald Trump cite des statistiques simplistes sur le déficit commercial, de manière à justifier des politiques protectionnistes qui lui permettent de gagner le soutien d'un certain segment de la population des États-Unis. En réalité, les données indiquent que de telles politiques nuiront en fin de compte à ces mêmes personnes que Trump prétend protéger.
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