US President-elect Joe Biden may have promised a “return to normalcy,” but the truth is that there is no going back. The world is changing in fundamental ways, and the actions the world takes in the next few years will be critical to lay the groundwork for a sustainable, secure, and prosperous future.
For more than 25 years, Project Syndicate has been guided by a simple credo: All people deserve access to a broad range of views by the world’s foremost leaders and thinkers on the issues, events, and forces shaping their lives. At a time of unprecedented uncertainty, that mission is more important than ever – and we remain committed to fulfilling it.
But there is no doubt that we, like so many other media organizations nowadays, are under growing strain. If you are in a position to support us, please subscribe now.
As a subscriber, you will enjoy unlimited access to our On Point suite of long reads and book reviews, Say More contributor interviews, The Year Ahead magazine, the full PS archive, and much more. You will also directly support our mission of delivering the highest-quality commentary on the world's most pressing issues to as wide an audience as possible.
By helping us to build a truly open world of ideas, every PS subscriber makes a real difference. Thank you.
FRANCFORT – Au travers du traité de Lisbonne adopté en 2009, l’Union européenne est devenue un acteur plus agile et plus efficace, les politiques de l’UE dans une multitude de domaines étant depuis décidées par un vote à la majorité qualifiée, plutôt qu’à l’unanimité.
Mais dans certains cas, comme l’illustrent les récents efforts de répartition des réfugiés au sein de l’UE, et notamment lorsqu’interviennent d’importantes problématiques de souveraineté nationale, les États membres en minorité de voix ne sont pas préparés ou ne sont pas disposés à appliquer des décisions collectives. Voici pourtant que la Commission européenne entreprend de régir un autre domaine dans lequel des problématiques fondamentales de souveraineté sont en jeu.
Depuis de nombreuses années, certains États membres de l’UE refusent de coopérer pleinement dans la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale. Et dans la mesure où les politiques fiscales de l’UE nécessitent un vote à l’unanimité, chaque État dispose d’un veto. Il semble par conséquent naturel que l’UE entende introduire sur cette question également un vote à la majorité qualifiée. En vertu d’une proposition nouvelle de Pierre Moscovici, Commissaire européen aux Affaires économiques et financières, à la Fiscalité et à l'Union douanière, si 55 % des États membres, représentant au moins 65 % de la population de l’UE, votaient en faveur d’une nouvelle politique fiscale, la mesure en question serait adoptée.
We hope you're enjoying Project Syndicate.
To continue reading, subscribe now.
Subscribe
orRegister for FREE to access two premium articles per month.
Register
Already have an account? Log in