BRUXELLES – Le récent sommet de l'UE a donné une curieuse impression de déjà vu aux observateurs avertis. Il y a un peu plus de 10 ans, les dirigeants européens avaient annoncé en grande pompe l'adoption de la "Stratégie de Lisbonne", un projet qui devait faire de l'Europe "l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde". Lors du dernier sommet européen, la France et l'Allemagne ont proposé un Pacte de compétitivité qui n'a pas les mêmes prétentions planétaires, mais qui est supposé être indispensable à la survie de l'euro.
Si ce n'est une incitation camouflée à l'égard des autres pays de l'UE pour qu'ils augmentent l'impôt sur les sociétés au niveau de ce qu'il est en France ou en Allemagne, ce pacte paraît raisonnable. Elever à 67 ans l'âge du départ à la retraite, supprimer l'indexation des salaires et exiger des pays de l'UE qu'ils fixent constitutionnellement une limite au déficit public sont des mesures de bon sens pour renforcer la compétitivité et restaurer la confiance dans l'euro.
Malheureusement les chefs de gouvernement européens n'ont apparemment pas tiré les leçons de l'échec de la Stratégie de Lisbonne, aussi le Pacte de compétitivité semble condamner à l'échec, ceci pour deux raisons.
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Rather than reducing concentrated market power through “disruption” or “creative destruction,” technological innovation historically has only added to the problem, by awarding monopolies to just one or a few dominant firms. And market forces offer no remedy to the problem; only public policy can provide that.
shows that technological change leads not to disruption, but to deeper, more enduring forms of market power.
The passing of America’s preeminent foreign-policy thinker and practitioner marks the end of an era. Throughout his long and extraordinarily influential career, Henry Kissinger built a legacy that Americans would be wise to heed in this new era of great-power politics and global disarray.
reviews the life and career of America’s preeminent foreign-policy scholar-practitioner.
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BRUXELLES – Le récent sommet de l'UE a donné une curieuse impression de déjà vu aux observateurs avertis. Il y a un peu plus de 10 ans, les dirigeants européens avaient annoncé en grande pompe l'adoption de la "Stratégie de Lisbonne", un projet qui devait faire de l'Europe "l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde". Lors du dernier sommet européen, la France et l'Allemagne ont proposé un Pacte de compétitivité qui n'a pas les mêmes prétentions planétaires, mais qui est supposé être indispensable à la survie de l'euro.
Si ce n'est une incitation camouflée à l'égard des autres pays de l'UE pour qu'ils augmentent l'impôt sur les sociétés au niveau de ce qu'il est en France ou en Allemagne, ce pacte paraît raisonnable. Elever à 67 ans l'âge du départ à la retraite, supprimer l'indexation des salaires et exiger des pays de l'UE qu'ils fixent constitutionnellement une limite au déficit public sont des mesures de bon sens pour renforcer la compétitivité et restaurer la confiance dans l'euro.
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