BRUXELLES – Le récent sommet de l'UE a donné une curieuse impression de déjà vu aux observateurs avertis. Il y a un peu plus de 10 ans, les dirigeants européens avaient annoncé en grande pompe l'adoption de la "Stratégie de Lisbonne", un projet qui devait faire de l'Europe "l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde". Lors du dernier sommet européen, la France et l'Allemagne ont proposé un Pacte de compétitivité qui n'a pas les mêmes prétentions planétaires, mais qui est supposé être indispensable à la survie de l'euro.
Si ce n'est une incitation camouflée à l'égard des autres pays de l'UE pour qu'ils augmentent l'impôt sur les sociétés au niveau de ce qu'il est en France ou en Allemagne, ce pacte paraît raisonnable. Elever à 67 ans l'âge du départ à la retraite, supprimer l'indexation des salaires et exiger des pays de l'UE qu'ils fixent constitutionnellement une limite au déficit public sont des mesures de bon sens pour renforcer la compétitivité et restaurer la confiance dans l'euro.
Malheureusement les chefs de gouvernement européens n'ont apparemment pas tiré les leçons de l'échec de la Stratégie de Lisbonne, aussi le Pacte de compétitivité semble condamner à l'échec, ceci pour deux raisons.
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Since 1960, only a few countries in Latin America have narrowed the gap between their per capita income and that of the United States, while most of the region has lagged far behind. Making up for lost ground will require a coordinated effort, involving both technocratic tinkering and bold political leadership.
explain what it will take finally to achieve economic convergence with advanced economies.
Between now and the end of this decade, climate-related investments need to increase by orders of magnitude to keep the world on track toward achieving even more ambitious targets by mid-century. Fortunately, if done right, such investments could usher in an entirely new and better economy.
explains what it will take to mobilize capital for the net-zero transition worldwide.
BRUXELLES – Le récent sommet de l'UE a donné une curieuse impression de déjà vu aux observateurs avertis. Il y a un peu plus de 10 ans, les dirigeants européens avaient annoncé en grande pompe l'adoption de la "Stratégie de Lisbonne", un projet qui devait faire de l'Europe "l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde". Lors du dernier sommet européen, la France et l'Allemagne ont proposé un Pacte de compétitivité qui n'a pas les mêmes prétentions planétaires, mais qui est supposé être indispensable à la survie de l'euro.
Si ce n'est une incitation camouflée à l'égard des autres pays de l'UE pour qu'ils augmentent l'impôt sur les sociétés au niveau de ce qu'il est en France ou en Allemagne, ce pacte paraît raisonnable. Elever à 67 ans l'âge du départ à la retraite, supprimer l'indexation des salaires et exiger des pays de l'UE qu'ils fixent constitutionnellement une limite au déficit public sont des mesures de bon sens pour renforcer la compétitivité et restaurer la confiance dans l'euro.
Malheureusement les chefs de gouvernement européens n'ont apparemment pas tiré les leçons de l'échec de la Stratégie de Lisbonne, aussi le Pacte de compétitivité semble condamner à l'échec, ceci pour deux raisons.
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