MANNHEIM – La loi sur la réduction de l'inflation (IRA) récemment adoptée par les États-Unis, qui prévoit des centaines de milliards de subventions fédérales pour les technologies vertes et les énergies renouvelables, marque un changement de cap attendu depuis longtemps dans la politique climatique américaine. Néanmoins, si la décision des États-Unis de se joindre à la lutte mondiale contre le changement climatique a été bien accueillie dans l'Union européenne, certains dirigeants ont exprimé des inquiétudes quant au fait que le projet de loi se concentre trop sur la production nationale et pourrait être discriminatoire envers les entreprises basées dans l'UE.
Dans une récente note politique, je soutiens que l'Europe ne devrait pas lutter contre la nouvelle approche de la politique climatique américaine. Au contraire, les pays européens devraient l'accueillir et développer une version améliorée pour l’Europe.
Une des raisons pour lesquelles les Européens devraient encourager et adopter l'IRA est que cette loi dépasse l'approche quelque peu simpliste du changement climatique qui domine souvent les discussions politiques. L'approche actuelle de l'UE, illustrée par son initiative Fit for 55, adhère à un paradigme basé sur le marché qui s'appuie sur la tarification du carbone pour garantir l'autorégulation des émetteurs. L'IRA, en revanche, part du principe qu'un gouvernement tourné vers l'avenir peut accélérer la transition vers une économie verte en accordant des subventions d'investissement ciblées aux particuliers et aux entreprises. En outre, l'IRA est clairement favorable aux travailleurs, en se concentrant sur l'emploi intérieur et en essayant de stimuler les salaires en conditionnant certains crédits d'impôt à l'engagement des entreprises à payer les salaires en vigueur.
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Despite an increasingly challenging economic and geopolitical environment, the global economy performed better than expected over the past year. But although analysts’ projections for 2023 were too pessimistic, it appears that consensus forecasts for the coming year may have have swung too far in the opposite direction.
worries that domestic political divisions and market volatility could exacerbate financial vulnerabilities.
If COP28 is to be judged a success, the UAE, as the summit’s host, and other hydrocarbon producers should promise to dedicate some of the windfall oil and gas profits they earned last year to accelerating the green transition in the Global South. Doing so could encourage historic and current emitters to pay their fair share.
urges oil-exporting countries to kickstart a program of green investment in the Global South at COP28.
MANNHEIM – La loi sur la réduction de l'inflation (IRA) récemment adoptée par les États-Unis, qui prévoit des centaines de milliards de subventions fédérales pour les technologies vertes et les énergies renouvelables, marque un changement de cap attendu depuis longtemps dans la politique climatique américaine. Néanmoins, si la décision des États-Unis de se joindre à la lutte mondiale contre le changement climatique a été bien accueillie dans l'Union européenne, certains dirigeants ont exprimé des inquiétudes quant au fait que le projet de loi se concentre trop sur la production nationale et pourrait être discriminatoire envers les entreprises basées dans l'UE.
Dans une récente note politique, je soutiens que l'Europe ne devrait pas lutter contre la nouvelle approche de la politique climatique américaine. Au contraire, les pays européens devraient l'accueillir et développer une version améliorée pour l’Europe.
Une des raisons pour lesquelles les Européens devraient encourager et adopter l'IRA est que cette loi dépasse l'approche quelque peu simpliste du changement climatique qui domine souvent les discussions politiques. L'approche actuelle de l'UE, illustrée par son initiative Fit for 55, adhère à un paradigme basé sur le marché qui s'appuie sur la tarification du carbone pour garantir l'autorégulation des émetteurs. L'IRA, en revanche, part du principe qu'un gouvernement tourné vers l'avenir peut accélérer la transition vers une économie verte en accordant des subventions d'investissement ciblées aux particuliers et aux entreprises. En outre, l'IRA est clairement favorable aux travailleurs, en se concentrant sur l'emploi intérieur et en essayant de stimuler les salaires en conditionnant certains crédits d'impôt à l'engagement des entreprises à payer les salaires en vigueur.
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