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ANKARA – La semaine dernière, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdoğan a intensifié la réponse de son gouvernement aux enquêtes de corruption qui secouent le pays depuis décembre en restructurant les directions du système judiciaire et de la police. Mais ce serait une erreur d’y voir un conflit entre l’exécutif et le système judiciaire, ou une tentative de couvrir les accusations qui ont entrainé la démission de trois ministres. Il est surtout question ici de l’indépendance et de l’impartialité des autorités de renforcement de la loi. En effet, compte tenu d’accusations de fabrication de preuves, Erdoğan déclare maintenant ne pas être opposé à ce que certains cadres de l’armée accusés de complot contre son gouvernement soient rejugés.
Les récents développements reflètent l’ampleur du fossé qui sépare le gouvernement Erdoğan et le mouvement Gülen, dirigé par Fethullah Gülen, prédicateur islamique auto-exilé résident actuellement près de Philadelphie. Le mouvement Gülen fut un soutien important du Parti de la justice et du développement (AKP) au pouvoir, et à ses efforts pour établir un contrôle civil sur l’armée pendant les deux premiers mandats de l’AKP. Aujourd’hui cependant, le mouvement semble avoir fomenté son propre coup.
De nombreux membres du système judiciaire et des forces de police, impliqués dans la vague d’accusations pour corruption de responsables du gouvernement, d’hommes d’affaire et de familiers d’hommes politiques, sont liés au mouvement Gülen. Ce qui avait commencé comme une simple enquête pour des faits présumés de corruption s’est rapidement transformé en une campagne de sabotage orchestrée par l’opposition.
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