HRH Prince El Hassan bin Talal, founder of the Arab Thought Forum and the West Asia-North Africa Institute, is an emeritus board member of the Nuclear Threat Initiative. He served his brother, the late King Hussein of Jordan, during peace negotiations with Israel in the 1990s.
AMMAN – Chaque année depuis 1947, le Bulletin of the Atomic Scientists – fondé par Albert Einstein et des scientifiques du projet Manhattan qui ont contribué au développement des armes atomiques utilisées à Hiroshima et Nagasaki – remonte l'horloge de la fin du monde. L'horloge utilise « l'imagerie de l'apocalypse (minuit) et l'idiome contemporain de l'explosion nucléaire (compte à rebours à zéro) » pour indiquer la vulnérabilité de l'humanité face aux catastrophes induites par l'homme. En janvier 2022, le Conseil de la science et de la sécurité du Bulletin a fixé l'horloge pour la troisième année consécutive à 100 secondes avant minuit, ce qui marque l'extinction de l'humanité la plus proche au cours des 75 dernières années.
À peine un mois après ce sombre pronostic, la Russie a lancé une vaste « opération militaire spéciale » contre l'Ukraine. Pire encore, le président russe Vladimir Poutine a peu après ordonné que les forces nucléaires russes soient mises en alerte et a menacé d'utiliser cet arsenal dans le cas où l'Occident tenterait d'intervenir militairement en Ukraine.
Compte tenu de cette rhétorique incendiaire, de l'apparente érosion des mécanismes collectifs visant à gérer les conflits et les risques de sécurité mondiale, et du fait que neuf pays possèdent un total de 13 100 armes nucléaires, il peut être nécessaire de remonter encore une fois à l'heure l'horloge de la fin du monde. Cette fois-ci, elle devrait être réglée sur une minute avant minuit.
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