US President-elect Joe Biden may have promised a “return to normalcy,” but the truth is that there is no going back. The world is changing in fundamental ways, and the actions the world takes in the next few years will be critical to lay the groundwork for a sustainable, secure, and prosperous future.
For more than 25 years, Project Syndicate has been guided by a simple credo: All people deserve access to a broad range of views by the world’s foremost leaders and thinkers on the issues, events, and forces shaping their lives. At a time of unprecedented uncertainty, that mission is more important than ever – and we remain committed to fulfilling it.
But there is no doubt that we, like so many other media organizations nowadays, are under growing strain. If you are in a position to support us, please subscribe now.
As a subscriber, you will enjoy unlimited access to our On Point suite of long reads and book reviews, Say More contributor interviews, The Year Ahead magazine, the full PS archive, and much more. You will also directly support our mission of delivering the highest-quality commentary on the world's most pressing issues to as wide an audience as possible.
By helping us to build a truly open world of ideas, every PS subscriber makes a real difference. Thank you.
NEW YORK – Cette année sera sans doute la pire qu’aura connue l’économie mondiale depuis la Seconde Guerre mondiale : la Banque mondiale prévoit un déclin atteignant 2 %. Même les pays en développement qui ont tout bien fait comme il faut – et dont les politiques macroéconomiques et régulatrices étaient bien meilleures que celles des Etats-Unis – en ressentent l’impact. Conséquence d’une chute abrupte de ses exportations, la croissance de la Chine va probablement continuer, mais à un rythme bien plus lent que les 11-12 % de croissance annuelle de ces dernières années. Si rien n’est fait, la crise va jeter rien moins que 200 millions de personnes de plus dans la pauvreté.
Cette crise mondiale demande une réponse mondiale, mais, hélas, la responsabilité de chaque réaction relève de la sphère nationale. Chaque pays essaiera de concevoir son propre plan de relance afin qu’il ait un impact maximum sur ses citoyens – et non un impact mondial. En évaluant la taille de leurs plans de relance, les pays vont équilibrer les coûts pour leurs propres budgets et les bénéfices en termes d’augmentation de la croissance et de l’emploi pour leurs propres économies. Etant donné qu’une partie des avantages (la plus grande partie pour les petites économies ouvertes) reviendra à d’autres, les plans de relance sont susceptibles d’être plus modestes et moins bien conçus, et c’est la raison pour laquelle un plan de relance coordonné au niveau mondial est nécessaire.
C’est l’un des importants messages transmis par une Commission d’experts des Nations unies sur la crise économique mondiale, que je préside et qui a récemment soumis son rapport préliminaire à l’Onu.
We hope you're enjoying Project Syndicate.
To continue reading, subscribe now.
Subscribe
orRegister for FREE to access two premium articles per month.
Register
Already have an account? Log in