NEW HAVEN – Le dernier jour d'été a marqué le début d'une nouvelle saison de décisions aberrantes de la part de deux grandes banques centrales, celles des USA et du Japon : la Fed (Réserve fédérale américaine) et la BoJ (Banque du Japon). La Fed n'a rien fait, ce qui est précisément le problème. Quant aux alchimistes de la BoJ, ils ont dévoilé un nouveau stratagème des plus médiocres constitué de mesures non orthodoxes inefficaces.
La Fed et la BoJ poursuivent une stratégie totalement déconnectée des économies dont elles ont la responsabilité. Leurs dernières décisions renforcent un mécanisme de transmission insidieux entre politique monétaire, marchés financiers et économies dépendantes des actifs financiers. Cette stratégie a conduit à la crise de 2008-2009 et elle pourrait bien semer les grains d'une prochaine crise.
Le débat sur l'efficacité des nouveaux outils puissants que les banques centrales ont ajoutés à leur arsenal a fait perdre de vue la dure réalité : la croissance reste anémique. Le Japon en est un exemple évident. Prisonnière d'une croissance de l'ordre de 1% depuis 25 ans, son économie n'a pas réagi aux différentes mesures de stimulation monétaire, même les plus extrêmes.
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The bipartisan push to ban TikTok in the US reflects both the growing distrust of China and lawmakers’ limited understanding of the tech world. While there are legitimate national-security concerns associated with the platform, a US ban could end up accelerating deglobalization.
thinks efforts to restrict American users’ access to the app are hypocritical and counterproductive.
Turkey's massive death toll from the earthquakes in February attests to a much larger problem. From an overly powerful construction lobby and endemic corruption to the steady erosion of democratic institutions, it is clear that the country now needs a thorough political and economic transformation.
think the country needs not just a new government but a broader economic and political transformation.
NEW HAVEN – Le dernier jour d'été a marqué le début d'une nouvelle saison de décisions aberrantes de la part de deux grandes banques centrales, celles des USA et du Japon : la Fed (Réserve fédérale américaine) et la BoJ (Banque du Japon). La Fed n'a rien fait, ce qui est précisément le problème. Quant aux alchimistes de la BoJ, ils ont dévoilé un nouveau stratagème des plus médiocres constitué de mesures non orthodoxes inefficaces.
La Fed et la BoJ poursuivent une stratégie totalement déconnectée des économies dont elles ont la responsabilité. Leurs dernières décisions renforcent un mécanisme de transmission insidieux entre politique monétaire, marchés financiers et économies dépendantes des actifs financiers. Cette stratégie a conduit à la crise de 2008-2009 et elle pourrait bien semer les grains d'une prochaine crise.
Le débat sur l'efficacité des nouveaux outils puissants que les banques centrales ont ajoutés à leur arsenal a fait perdre de vue la dure réalité : la croissance reste anémique. Le Japon en est un exemple évident. Prisonnière d'une croissance de l'ordre de 1% depuis 25 ans, son économie n'a pas réagi aux différentes mesures de stimulation monétaire, même les plus extrêmes.
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