BERLIN – La récente convention d’investiture du parti républicain, aux États-Unis, fut un scandale à plus d’un titre – du dévoiement de la Maison Blanche en support de propagande de la campagne (en violation de la loi Hatch de 1939 et des usages établis) et des mensonges éhontés proférés par les orateurs au défilé des membres de la famille Trump. Dans ce spectacle tape-à-l’œil d’un Grand Old Party transformé en succursale de la Trump Organization, une chose s’est avérée particulièrement choquante : le parti n’avait aucun programme. Le seul objectif des républicains était apparemment de « soutenir avec enthousiasme la vision du président pour l’Amérique d’abord ».
On peut considérer, d’une certaine façon, qu’éviter de communiquer un programme politique est une stratégie intelligente en vue d’isoler le parti de l’individu Donald Trump. S’il advenait que le président sortant perde les élections de novembre, la faute en incomberait alors à son impopularité, et la direction du GOP pourrait d’autant mieux s’en laver les mains ; les principes intangibles du parti demeureraient saufs.
Mais il est plus vraisemblable que le mélange toxique de polarisation et de division partisane qui caractérise aujourd’hui l’Amérique ait atteint là un nouveau sommet. Après avoir été complètement vidé de sa substance, l’un des principaux partis politiques du pays au moins est désormais incapable de remplir son rôle démocratique élémentaire.
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China’s exceptional growth in recent decades has influenced the education and career choices of young people and their families. But now that high-skilled jobs are drying up and recent graduates are struggling to find work, there is a growing mismatch between expectations and new realities.
argues that the rise in joblessness among young people does not spell economic apocalypse for China.
Since 1960, only a few countries in Latin America have narrowed the gap between their per capita income and that of the United States, while most of the region has lagged far behind. Making up for lost ground will require a coordinated effort, involving both technocratic tinkering and bold political leadership.
explain what it will take finally to achieve economic convergence with advanced economies.
BERLIN – La récente convention d’investiture du parti républicain, aux États-Unis, fut un scandale à plus d’un titre – du dévoiement de la Maison Blanche en support de propagande de la campagne (en violation de la loi Hatch de 1939 et des usages établis) et des mensonges éhontés proférés par les orateurs au défilé des membres de la famille Trump. Dans ce spectacle tape-à-l’œil d’un Grand Old Party transformé en succursale de la Trump Organization, une chose s’est avérée particulièrement choquante : le parti n’avait aucun programme. Le seul objectif des républicains était apparemment de « soutenir avec enthousiasme la vision du président pour l’Amérique d’abord ».
On peut considérer, d’une certaine façon, qu’éviter de communiquer un programme politique est une stratégie intelligente en vue d’isoler le parti de l’individu Donald Trump. S’il advenait que le président sortant perde les élections de novembre, la faute en incomberait alors à son impopularité, et la direction du GOP pourrait d’autant mieux s’en laver les mains ; les principes intangibles du parti demeureraient saufs.
Mais il est plus vraisemblable que le mélange toxique de polarisation et de division partisane qui caractérise aujourd’hui l’Amérique ait atteint là un nouveau sommet. Après avoir été complètement vidé de sa substance, l’un des principaux partis politiques du pays au moins est désormais incapable de remplir son rôle démocratique élémentaire.
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