WASHINGTON, DC – La crise du COVID-19 est une mise à l’épreuve sans précédent pour la solidarité humaine. Les plus aisés, voire ceux qui disposent de revenus stables ou de matelas de précaution, adhèreront-ils aux mesures de soutien en faveur des plus défavorisés et des plus précaires sur le plan économique ? Les jeunes, chez qui le taux de mortalité est bien inférieur, feront-ils des sacrifices pour protéger leurs aînés ? Les populations des États riches accepteront-elles les transferts de ressources en direction des pays pauvres ?
C’est seulement si les réponses à ces trois questions sont affirmatives que le monde parviendra à minimiser les retombées d’une pandémie qui a déjà coûté la vie à près de 38 000 personnes, et mis à genoux l’économie mondiale. Et encore, rien n’est moins sûr.
La première forme de solidarité aujourd’hui mise à l’épreuve – entre les catégories de revenus – est peut-être la plus facile à mobiliser. Car le COVID-19 ne manque pas d’infecter le Premier ministre du Royaume-Uni, son prince héritier, les athlètes professionnels, ou encore de nombreuses célébrités à Hollywood, ce qui démontre qu’il ne fait aucune différence entre riches et pauvres.
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The Russian state’s ideological madness and reversion to warlordism have been abetted by a religious fundamentalism that openly celebrates death in the name of achieving a god-like status. As Vladimir Putin’s propagandists are telling Russians, “Life is overrated.”
traces the religious and intellectual roots of the Kremlin’s increasingly morbid war propaganda.
It is hard to reconcile the jubilant mood of many business leaders with the uncertainty caused by the war in Ukraine. While there are some positive signs of economic recovery, a sudden escalation could severely destabilize the global economy, cause a stock market crash, and accelerate deglobalization.
warns that the Ukraine war and economic fragmentation are still jeopardizing world growth prospects.
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WASHINGTON, DC – La crise du COVID-19 est une mise à l’épreuve sans précédent pour la solidarité humaine. Les plus aisés, voire ceux qui disposent de revenus stables ou de matelas de précaution, adhèreront-ils aux mesures de soutien en faveur des plus défavorisés et des plus précaires sur le plan économique ? Les jeunes, chez qui le taux de mortalité est bien inférieur, feront-ils des sacrifices pour protéger leurs aînés ? Les populations des États riches accepteront-elles les transferts de ressources en direction des pays pauvres ?
C’est seulement si les réponses à ces trois questions sont affirmatives que le monde parviendra à minimiser les retombées d’une pandémie qui a déjà coûté la vie à près de 38 000 personnes, et mis à genoux l’économie mondiale. Et encore, rien n’est moins sûr.
La première forme de solidarité aujourd’hui mise à l’épreuve – entre les catégories de revenus – est peut-être la plus facile à mobiliser. Car le COVID-19 ne manque pas d’infecter le Premier ministre du Royaume-Uni, son prince héritier, les athlètes professionnels, ou encore de nombreuses célébrités à Hollywood, ce qui démontre qu’il ne fait aucune différence entre riches et pauvres.
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