LONDRES/MONROVIA/KIGALI – Aucun pays n’a été épargné par les contrecoups de la COVID-19. Cependant, les États les plus « fragiles » du monde se heurtent à un ensemble de problématiques particulièrement complexes. En effet, avant que la pandémie ne commence, le Yémen, le Soudan, Haïti, la Sierra Leone, le Myanmar, l’Afghanistan, le Venezuela et d’autres pays étaient déjà aux prises avec la pauvreté, les conflits, la corruption et une administration publique déficiente. Aujourd’hui, ces éléments laissent ces pays mal outillés pour gérer la crise de la COVID-19.
Ce dont chaque pays a besoin afin de traverser la pandémie est précisément ce qu’il manque aux États fragiles : un appareil d’État en mesure d’élaborer et de mettre en œuvre un plan d’action, un corps de police efficace pour faire appliquer les règles, des programmes sociaux qui fournissent des fonds, de l’approvisionnement ainsi que des services de santé pour soigner les personnes infectées.
Le manque de moyens de l’État se fait immédiatement sentir dans le domaine de la santé publique. Alors que l’Europe compte 4 000 lits aux soins intensifs par million d’habitants, plusieurs régions d’Afrique n’en ont que cinq par million d’habitants. Le Mali possède seulement trois ventilateurs pour l’ensemble du pays.
To continue reading, register now.
Subscribe now for unlimited access to everything PS has to offer.
Sergei Guriev
assesses the strength of the Russian president’s grip on power, predicts that Xi Jinping’s embrace of personalist rule will lead to policy missteps, urges the West to pursue a strategy of “adversarial engagement” toward modern dictators, and more.
Artificial intelligence is being designed and deployed by corporate America in ways that will disempower and displace workers and degrade the consumer experience, ultimately disappointing most investors. Yet economic history shows that it does not have to be this way.
worry that the technology will be deployed to replace, rather than empower, humans.
Log in/Register
Please log in or register to continue. Registration is free and requires only your email address.
LONDRES/MONROVIA/KIGALI – Aucun pays n’a été épargné par les contrecoups de la COVID-19. Cependant, les États les plus « fragiles » du monde se heurtent à un ensemble de problématiques particulièrement complexes. En effet, avant que la pandémie ne commence, le Yémen, le Soudan, Haïti, la Sierra Leone, le Myanmar, l’Afghanistan, le Venezuela et d’autres pays étaient déjà aux prises avec la pauvreté, les conflits, la corruption et une administration publique déficiente. Aujourd’hui, ces éléments laissent ces pays mal outillés pour gérer la crise de la COVID-19.
Ce dont chaque pays a besoin afin de traverser la pandémie est précisément ce qu’il manque aux États fragiles : un appareil d’État en mesure d’élaborer et de mettre en œuvre un plan d’action, un corps de police efficace pour faire appliquer les règles, des programmes sociaux qui fournissent des fonds, de l’approvisionnement ainsi que des services de santé pour soigner les personnes infectées.
Le manque de moyens de l’État se fait immédiatement sentir dans le domaine de la santé publique. Alors que l’Europe compte 4 000 lits aux soins intensifs par million d’habitants, plusieurs régions d’Afrique n’en ont que cinq par million d’habitants. Le Mali possède seulement trois ventilateurs pour l’ensemble du pays.
To continue reading, register now.
Subscribe now for unlimited access to everything PS has to offer.
Subscribe
As a registered user, you can enjoy more PS content every month – for free.
Register
Already have an account? Log in