US President-elect Joe Biden may have promised a “return to normalcy,” but the truth is that there is no going back. The world is changing in fundamental ways, and the actions the world takes in the next few years will be critical to lay the groundwork for a sustainable, secure, and prosperous future.
For more than 25 years, Project Syndicate has been guided by a simple credo: All people deserve access to a broad range of views by the world’s foremost leaders and thinkers on the issues, events, and forces shaping their lives. At a time of unprecedented uncertainty, that mission is more important than ever – and we remain committed to fulfilling it.
But there is no doubt that we, like so many other media organizations nowadays, are under growing strain. If you are in a position to support us, please subscribe now.
As a subscriber, you will enjoy unlimited access to our On Point suite of long reads and book reviews, Say More contributor interviews, The Year Ahead magazine, the full PS archive, and much more. You will also directly support our mission of delivering the highest-quality commentary on the world's most pressing issues to as wide an audience as possible.
By helping us to build a truly open world of ideas, every PS subscriber makes a real difference. Thank you.
DENVER – Quiconque pense qu’en politique étrangère, les résolutions se résument à des choix manichéens entre le bien et le mal, n’a pas à chercher plus loin que la crise en Ukraine. Comme l’a dit le secrétaire d’état américain Warren Christopher à propos des Balkans, c’est véritablement « un problème infernal. » Pire, pour le résoudre, il faut un tempérament et une clarté d’esprit devenus de plus en plus rares à l’heure où la sagesse des choix de nos dirigeants est régie plus par l’émotion que par la raison.
Les responsabilités ne manquent pas dans cette crise, mais cela ne veut pas dire qu’il y ait autant de sens moral. La responsabilité la plus directe en incombe au Kremlin, qui, tristement, est bien plus intéressé à manipuler le sentiment nationaliste afin de préserver le capitalisme de coterie de la Russie qu’à effectuer un vrai choix pour se joindre à l’économie globale.
Historiquement, le président Vladimir Poutine est loin d’être le premier dirigeant russe à se retrouver confronté à un tel choix. Mais il semble avoir une préférence pour un populisme superficiel – un penchant pour la recherche de symboles de légitimité tous trouvés afin de convaincre une population rétive. Ce qui le rend particulièrement inadapté pour diriger une grande puissance dans une époque troublée.
We hope you're enjoying Project Syndicate.
To continue reading, subscribe now.
Subscribe
orRegister for FREE to access two premium articles per month.
Register
Already have an account? Log in