

From semiconductors to electric vehicles, governments are identifying the strategic industries of the future and intervening to support them – abandoning decades of neoliberal orthodoxy in the process. Are industrial policies the key to tackling twenty-first-century economic challenges or a recipe for market distortions and lower efficiency?
STANFORD – Il y a plusieurs années, j’avais prédit que surviendrait un glissement tectonique vers la décentralisation, le séparatisme et l’indépendance à travers le monde, en raison de l’échec des institutions politiques dans la gestion des différences économiques, culturelles, ethniques et religieuses.
À l’époque déjà, les institutions économiques et politiques supranationales suscitaient clairement la révolte, concentrant l’essentiel du pouvoir au sein de gouvernements centraux. Les citoyens de nombreux pays commençaient à déplorer l’érosion de leur souveraineté, et à s’inquiéter des coûts trop élevés liés à une immigration croissante, compte tenu d’une lente reprise après la Grande Récession, d’une faible croissance de la productivité, et d’une diminution de la part du travail dans le revenu.
Depuis, le Royaume-Uni a décidé de sortir de l’Union européenne. Les négociations autour de ce divorce sont désormais en cours pour décider du montant que les Britanniques devront verser à l’UE, et déterminer ce à quoi ressembleront les relations commerciales futures entre les deux parties. Si cette procédure est difficile, c’est parce que les négociateurs de l’UE craignent de voir d’éventuelles modalités de sortie trop généreuses inciter d’autres États à suivre l’exemple du Royaume-Uni en quittant eux aussi le bloc.
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